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Festival 2023 Films sélectionnés pour l’édition 2023 Paris

Tokyo Kurds [東京クルド], de HYŪGA Fumiari

→ Données techniques

Titre original : Tokyo kurudo [東京クルド]
Réalisateur : HYŪGA Fumiari [日向史有]
Année : 2021
Durée : 103 min.
Pays : Japon
Langue : japonais, kurde, anglais
Sous-titres : anglais
Production : MAKI Tetsuo [牧哲雄], UEYAMA Emi [植山英美], MOTOKI Atsuko [本木敦子]
Image : MATSUMURA Toshiyuki [松村敏行], KANAZAWA Yūji [金沢裕司], SUZUKI Katsuhiko [鈴木克彦]
Son : MASUKO Akira [増子彰]
Montage : HATA Takeshi [秦岳志]

Synopsis

Au Japon, il est extrêmement difficile d’obtenir le statut de réfugié (en 2019 le taux d’acceptation était de 0,4 %). Ce documentaire, fruit de cinq ans d’entretiens, pointe sa caméra sur la vie de deux jeunes kurdes qui tentent de vivre à Tokyo. Özhan travaille illégalement dans la démolition de bâtiments dans l’espoir de réaliser ses rêves, tout en luttant contre un fort sentiment d’aliénation vis-à-vis de son père et de la société japonaise. Son ami Ramazan, jeune bachelier empli d’optimisme, souhaite intégrer une école d’interprétariat, tandis que son oncle Mehmet est détenu dans un centre de rétention depuis plus d’un an.

Réalisateur

Né en 1980 à Tokyo, c’est en 2006 que HYŪGA Fumiari rejoint Documentary Japan, l’une des principales sociétés de production télévisuelles indépendantes du Japon, pour laquelle il réalise Devrions-nous prendre les armes ? [Jū wa torubeki ka 銃は取るべきか, 2015] sur la conscription des jeunes durant la guerre civile en Ukraine et Mon voisin syrien [Tonari no shiria hito となりのシリア人, 2016] qui documente une année dans la vie d’une famille de réfugiés syriens au Japon. En 2017, il remporte le prix d’excellence du Forum international du documentaire TokyoDocs pour son court métrage Tokyo kurudo [東京クルド] dans lequel il suit Özhan, un jeune kurde de dix-huit ans résident clandestin à Tokyo, le temps d’un été. Le film est sélectionné au 25e Festival international canadien du documentaire Hot Docs, ainsi qu’au 25e Festival international des cinémas d’Asie de Vesoul. Il poursuit son investigation de la communauté kurde du Japon et développe Tokyo Kurds en long métrage. Le film est sélectionné en compétition internationale au 23e Festival international du film de Jeonju. Il vient de terminer son second long-métrage documentaire I am a comedian [アイ アム ア コメディアン], sur un humoriste japonais censuré par les grands médias pour ses positions critiques vis-à-vis du gouvernement japonais.

Bande-annonce (vosta)

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2023. Il sera projeté le vendredi 17 novembre 2023 à 9 h 15 dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion.

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Festival 2023 Films sélectionnés pour l’édition 2023 Genève Orléans Paris

Soupe et Idéologie [スープとイデオロギー], de YANG Yong-hi

→ Données techniques

Titre original : Sūpu to ideorogī [スープとイデオロギー]
Réalisatrice : YANG Yong-hi [ヤン ヨンヒ ou 梁英姫]
Année : 2022
Durée : 118 min.
Pays : Japon
Langues : coréen, japonais
Sous-titres : français
Production : YANG Yong-hi, BAEKHO JJ [白虎JJ]
Image : KATŌ Takanobu [加藤孝信], YANG Yong-hi, BAEKHO JJ
Direction musicale : CHO Young wuk [조영욱]
Montage : BAEKHO JJ, YANG Yong-hi
Animation : KOSHIDA Mika [こしだミカ]

Synopsis

La mère de la cinéaste Yang Yong-hi est l’une des dernières rescapées de la répression sanglante menée par les forces sud-coréennes, avec l’appui de l’occupant états-unien, après le soulèvement de l’île de Jeju (Corée du Sud) le 3 avril 1948. Mais sa démence sénile s’aggrave rendant de plus en plus difficile la transmission d’une histoire à la fois politique et familiale. Ce documentaire prend la forme d’une gigantesque anamnèse au cours de laquelle l’histoire individuelle d’une famille déchirée se superpose à l’histoire collective tragique du peuple coréen. Quête d’une catharsis par l’exorcisation des fantômes de l’Histoire, cette œuvre clôt une trilogie familiale entamée il y a près de vingt ans.

Réalisatrice

Née à Osaka, YANG Yong-hi est une réalisatrice et scénariste coréenne zainichi de deuxième génération. Son cinéma traite de questions identitaires et politiques où s’entrechoquent histoire collective et individuelle. Après des études à l’Université coréenne de Tokyo, elle travaille comme professeure, actrice de théâtre et animatrice radio. À partir de 1995, elle réalise des reportages télévisuels et des programmes d’information sur la Thaïlande, le Bangladesh, la Chine et d’autres pays asiatiques. En 1997, elle s’installe à New-York où elle réside six ans et obtient un master en études des médias à la New School. De retour au Japon en 2003, elle tourne son premier long-métrage documentaire Dear Pyongyang [ディア・ピョンヤン] (2005) qui suit le voyage de ses parents en visite à Pyongyang où ses trois frères aînés ont été envoyés par leur père dans le cadre d’un vaste programme de rapatriement qui s’est déroulé de la fin des années 1950 aux années 1970. Elle y dépeint sa relation conflictuelle avec son père, fervent militant et membre fondateur de l’Association générale des Coréens résidant au Japon [Zai nihon chōsenjin sōrengōkai 在日本朝鮮人総連合会] ou Chongryon, principal relais d’influence du gouvernement nord-coréen au sein de la diaspora coréenne au Japon. Le film, qui lui vaut d’être interdite de séjour en Corée du Nord, est acclamé par la critique et remporte un prix spécial du jury au Festival du film de Sundance et le prix NETPAC au Festival de Berlin. En 2009 elle réalise Goodbye, Pyongyang [Itoshiki Sona 愛しきソナ] sur sa nièce qui vit en Corée du Nord. En 2012 elle tourne une première fiction inspirée de sa vie réelle Our Homeland [Kazoku no kuni 兄―かぞくのくに]. Le film est sélectionné pour le 85e Oscar du meilleur film étranger. Au Japon, elle a également publié plusieurs ouvrages sur son histoire familiale, ainsi qu’un roman L’Histoire de l’Université coréenne [Chōsen daigakkō monogatari 朝鮮大学校物語, éditions Kadokawa, 2018]. Soupe et Idéologie, son dernier long-métrage, a reçu le Grand Prix de la 16e édition du Festival du cinéma japonais contemporain Kinotayo (2022).

Bande-annonce (vosta)

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2023. Il sera projeté le samedi 18 novembre 2023 à 15 h dans l’amphithéâtre Buffon du campus des Grands Moulins de l’Université Paris Cité (au RdC du bâtiment Buffon – l’entrée se trouve au 15 rue Hélène Brion). La projection sera suivie d’une discussion.

Projection mercredi 9 avril 2025 (Carouge)

Projection le 9 avril 2025 à 20 h 40 au Cinéma Bio (Rue Saint-Joseph 47, CH – 1227 Carouge, Suisse). La séance sera suivie d’une discussion avec Samuel Guex, Professeur associé en études coréennes et japonaises au département d’études est-asiatiques de l’université de Genève.

Projection vendredi 5 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 5 avril à 18 h 15. La séance sera suivie d’une discussion avec Shimosakai Mayumi, spécialiste de la question des zainichi. (Possibilité de réserver un bentō pour après la séance.)

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Festival 2023

Équipe du festival 2023 et partenaires institutionnels

Le comité de sélection

Le comité de sélection est composé de personnes issues du monde des sciences sociales et des études japonaises d’une part, et du monde du cinéma et des études cinématographiques d’autre part. Son rôle est de sélectionner les films projetés durant les deux jours du festival.

Claire Brisset
Jean-Michel Butel
Mathieu Capel
Beat Frey
Dimitri Ianni
Ricardo Matos Cabo
Anne-Lise Mithout
Sayaka Mizuno
Mary Picone
Nicolas Pinet

Les partenaires institutionnels

L’édition 2023 du festival est organisée en lien avec l’équipe Populations japonaises (IFRAE & CRCAO), avec le soutien, notamment financier et logistique, de trois laboratoires de recherche ou départements, le Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO, université de Paris & CNRS), l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE, INALCO, université de Paris & CNRS) et le Département d’études est-asiatiques de la Faculté des lettres de l’Université de Genève.


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Projections

Organiser une projection

Vous souhaitez organiser une projection dans un cinéma près de chez vous et montrer l’un des films déjà projetés par Fenêtres sur le Japon ? Contactez-nous, nous serons contents de vous aider. Voici la liste des films (fictions et documentaires) que nous avons projetés jusqu’à présent (sous-titres français ou anglais).

Documentaires en VOST français

Documentaires en VOST anglais

Fictions en VOST français

Fictions en VOST anglais

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Festival 2023

Festival 2023 : détails pratiques

L’édition 2023 du festival Fenêtres sur le Japon aura lieu les vendredi 17 novembre et samedi 18 novembre 2023 à Paris, dans le treizième arrondissement. L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles.

Les lieux du festival (1) : Auditorium de l’INALCO (vendredi 17 novembre)

L’auditorium de l’INALCO se trouve au RdC du 65 rue des Grands Moulins, Paris 13e.

Transports

  • Métro Ligne ⑭ et RER Ⓒ, arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Lignes 62 et 89 arrêt Porte de France
  • Bus Lignes 64 et 132 arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Ligne 325, arrêt Watt ou Bibliothèque François Mitterand
  • Tramway T3a, arrêt Avenue de France

→ Plan du quartier

Les lieux du festival (2) : Amphithéâtre Buffon du campus des Grands Moulins de l’Université Paris Cité (samedi 18 novembre)

L’amphithéâtre Buffon se situe sur le campus des Grands Moulins de l’Université de Paris, au RdC du bâtiment du même nom. L’entrée se trouve au 15 rue Hélène Brion.

→ Transports

  • Métro Ligne ⑭ et RER Ⓒ, arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Lignes 62 et 89 arrêt Porte de France
  • Bus Lignes 64 et 132 arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Ligne 325, arrêt Watt ou Bibliothèque François Mitterand
  • Tramway T3a, arrêt Avenue de France

→ Plan du quartier

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Festival 2021 Jury du festival 2021

Le jury du festival 2021

Le rôle du jury est de décerner deux prix à l’issue du festival. Les deux films primés feront l’objet d’un sous-titrage en français et seront projetés à nouveau au printemps à Paris et à Genève.

Ses membres sont issus à parité des mondes du cinéma et des sciences sociales.

Côté cinéma
Guillaume Morel
Ghanwa Rana
Laurence Reymond

→ Côté sciences sociales
Jean-François Laé
Charlotte Lamotte
Kazuhiko Yatabe

Présentations des membres du jury

  • Guillaume Morel dirige le label vidéo de La Vie est belle Films, où il supervise entre autres l’édition DVD de 8 films de la « Nouvelle vague allemande » et de Femmes, Femmes de Paul Vecchiali. En 2010, il crée avec Carine Chichkovsky, Survivance, société de production et de distribution. À ce titre, il a distribué Les Bruits de Recife de Kleber Mendonça Filho, Au revoir l’été et Sayonara de Fukada Kōji, Bangkok Nites et Tenzo de Tomita Katsuya. Il y édite aussi une collection de films rares en DVD, dont Syndromes and a Century d’Apichatpong Weerasethakul, Images du monde et inscription de la guerre de Harun Farocki, les trois premiers films restaurés de Tsai Ming-Liang ou les films de Peter Nestler. Il est également enseignant à l’Université de Picardie – Jules Verne.
  • Ghanwa Rana est une photographe et réalisatrice franco-pakistanaise. Après une Licence en arts du spectacle – théâtre et cinéma, puis une seconde licence en ethnographie à l’université Paris-Nanterre, Ghanwa Rana se tourne vers un Master professionnel Cinéma documentaire à l’université d’Évry-Val-d’Essonne. Elle écrit et réalise dans le cadre de son Master un premier film intitulé Rêve qui peut (15 minutes, 2015) sur l’errance parisienne de deux sans-abris vagabonds, qui a notamment été projeté au Festival international des programmes audiovisuels (FIPA) à Biarritz en 2016. La même année elle intègre une association d’éducation populaire, le collectif Fusion (Val d’Oise) en tant que photographe et vidéaste sur divers projets culturels en quartiers de la politique de la ville. En 2019, elle réalise son deuxième court-métrage documentaire sur un dispositif d’accueil de jour pour enfants atteints d’autisme, Autonomes (16 minutes), à la demande de l’association Autism’Action 95 qui organisait un Forum dans le Val d’Oise, autour du spectre autistique.  Elle rejoint l’équipe des Yeux de l’Ouïe en 2021 en tant qu’opératrice numérique et multimédia pour le canal vidéo interne de la Maison d’arrêt de Nanterre. Un troisième court-métrage autoproduit est en postproduction. Il s’agit d’une fiction documentée, intitulée Makan (2021).
  • Laurence Reymond est productrice et programmatrice de cinéma. Après des études de cinéma à Lyon puis à Paris elle rejoint les sociétés de distribution Ad Vitam en 2003, puis Le Pacte en 2007. En 2011, elle fait partie du comité de sélection du Festival du cinéma de Brive, puis rejoint la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en charge des courts métrages de 2012 à 2018. Parallèlement, elle s’occupe de la coordination du Festival du Nouveau Cinéma de Montréal pendant 3 ans, puis de la sélection pour Entrevues-Belfort (2014-2018). En 2018, elle s’associe en tant que productrice chez Providences, où elle co-produit un court métrage d’animation avec le Portugal et des documentaires.
  • Jean-François Laé, sociologue, enseigne à l’université Paris 8 Saint-Denis. Il travaille sur les écritures populaires, les situations limites rencontrées au tribunal, à l’aide sociale et dans les situations extrêmes. Il défend une sociologie narrative par des tableaux qui nous rapprochent des modes de défense, des résistances et des façons de penser de celles et ceux qui ne font pas de bruit. Il a notamment publié Parole donnée, Solidarité dans le 93 par temps de pandémie (Syllepse, 2021), Une fille en correction. Lettres à son assistante sociale (1952-1965) (CNRS éditions, 2018), Dans l’œil du gardien (Seuil, 2015), Deux générations dans la débine. Enquête dans la pauvreté ouvrière (avec Numa Murard, Bayard, 2011), Fracture sociale (avec Arlette Farge, Desclée de Brouwer, 2000), Travailler au noir (Métailié, 1989) et L’argent des pauvres (avec Numa Murard, Seuil, 1985).
  • Charlotte Lamotte est anthropologue et spécialiste du Japon. Elle a soutenu en 2015 une thèse intitulée « De l’expérience individuelle du religieux dans la société japonaise contemporaine : itinéraires de dévotion sur le circuit du nouveau pèlerinage de Shikoku à Sasaguri (Fukuoka) ». Elle enseigne actuellement à l’université de Grenoble-Alpes.
  • Kazuhiko Yatabe est docteur en sociologie. Après avoir enseigné à l’université Lumière Lyon 2 (UFR anthropologie, sociologie et science politique), il rejoint l’UFR des langues et civilisations de l’Asie orientale de l’Université de Paris. Ses recherches portent sur des objets à la croisée de la sociologie de la migration, de la culture et de l’anthropologie urbaine. Co-responsable des pages Japon, il a été rédacteur à l’hebdomadaire Courrier International de 1990 à 2015.
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Festival 2021

Festival 2021 : détails pratiques

L’édition 2021 du festival Fenêtres sur le Japon aura lieu les vendredi 3 décembre et samedi 4 décembre 2021 à Paris, dans le treizième arrondissement. L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles.

Les lieux du festival (1) : Auditorium de l’INALCO (vendredi 3 décembre)

L’auditorium de l’INALCO se trouve au RdC du 65 rue des Grands Moulins, Paris 13e.

Transports

  • Métro Ligne ⑭ et RER Ⓒ, arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Lignes 62 et 89 arrêt Porte de France
  • Bus Lignes 64 et 132 arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Ligne 325, arrêt Watt ou Bibliothèque François Mitterand
  • Tramway T3a, arrêt Avenue de France

→ Plan du quartier

Les lieux du festival (2) : Amphithéâtre 11E du campus des Grands Moulins de l’Université de Paris (samedi 4 décembre)

L’amphithéâtre 11E se trouve sur le campus des Grands Moulins de l’Université de Paris, au 3e étage de la Halle aux farines, 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e – voir ce plan du bâtiment, p. 4).

→ Transports

  • Métro Ligne ⑭ et RER Ⓒ, arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Lignes 62 et 89 arrêt Porte de France
  • Bus Lignes 64 et 132 arrêt Bibliothèque François Mitterand
  • Bus Ligne 325, arrêt Watt ou Bibliothèque François Mitterand
  • Tramway T3a, arrêt Avenue de France

→ Plan du quartier

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Programme de l’édition 2021

Programme du festival 2021

L’édition 2021 du festival Fenêtres sur le Japon aura lieu les vendredi 3 décembre et samedi 4 décembre 2021 à Paris, dans le treizième arrondissement. Les projections auront lieu le vendredi 3 décembre dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). Le 4 décembre, elles auront lieu dans l’amphithéâtre 11E de l’Université de Paris (campus des Grands Moulins, 3e étage de la Halle aux farines, 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e – voir ce plan du bâtiment, p. 4). Pour plus de détails, voir Festival 2021 : détails pratiques.

L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles. Toutes les projections seront suivies de discussions.

→ Vendredi 3 décembre 2021

10 h – 13 h
An Ant Strikes Back [アリ地獄天国] de TSUCHIYA Tokachi (vost anglais, 98 min.). La projection sera suivie d’un échange en visioconférence avec le réalisateur, avec l’aide de Takahata Yūki (interprétariat).

15 h – 18 h 00
Ainu Neno an Ainu [アイヌ・ネノアン・アイヌ] de Laura LIVERANI et Neo SORA (vost anglais, 72 min.). La projection sera suivie d’un échange en visioconférence avec la co-réalisatrice du film, Laura Liverani, animé par Jean-Michel Butel.

Ainu Neno an Ainu

18 h 30 – 21 h 00
Ushiku [牛久], de Thomas ASH (vost anglais, 87 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Hélène Le Bail.

Ushiku

→ Samedi 4 décembre 2021

10 h 30 – 13 h
Listening to the air [空に聞く] de KOMORI Haruka (vost anglais, 73 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Dimitri Ianni.

Listening to the Air - 2018 - Komori Haruka

15 h – 17 h 30
Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est [東アジア反日武装戦線] de KIM Mi-re (vost français, 74 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Dimitri Ianni.

Ōkami o sagashite [狼をさがして]

17 h – 18 h
Délibérations du jury

18 h – 19 h
Remise des prix et clôture du festival

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Festival 2021 Films sélectionnés pour l’édition 2021 Paris Projections

Listening to the air [空に聞く], de KOMORI Haruka

Projection le 4 décembre 2021 (Paris)

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il sera projecté le samedi 4 décembre 2021 à 10 h 30 dans l’amphithéâtre 11E de l’Université de Paris (campus des Grands Moulins, 3e étage de la Halle aux farines [voir ce plan, p. 4], 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion animée par Dimitri Ianni.

Données techniques

Titre original : Sora ni kiku [空に聞く]
Réalisatrice : KOMORI Haruka [小森はるか]
Année : 2018
Durée : 73 min.
Pays : Japon
Langue : japonais
Sous-titres : anglais
Production : Musée d’art de la préfecture d’Aichi
Image : KOMORI Haruka, FUKUHARA Yūsuke [福原悠介]
Son : FUKUHARA Yūsuke
Montage : KOMORI Haruka, FUKUHARA Yūsuke

Synopsis

La vie d’ABE Hiromi [阿部裕美], habitante de la commune de Rikuzentakata dévastée par les eaux a été bouleversée par le tsunami qui a frappé la côte est du Japon le 11 mars 2011. Après la catastrophe, de nombreuses stations de radio locales voient le jour afin de fournir un soutien psychologique et des informations sur la reconstruction aux populations locales. Dès la création de Rikuzentakata saigai FM [陸前高田災害FM], ABE Hiromi s’investit comme animatrice radio, recueillant la parole des sinistrés durant plus de trois ans et demi. La caméra de KOMORI Haruka la suit avec une grande délicatesse. Film sur la parole, la transmission de la mémoire collective et le besoin de sociabilité, Listening to the air ajoute à l’édifice mémoriel des rescapés une pierre indispensable face à l’oubli et à la transformation du paysage qui, à mesure de l’avancement des travaux monumentaux d’élévation du sol, érode les mémoires.

Réalisatrice

KOMORI Haruka [小森はるか] est née dans le département de Shizuoka et diplômée en arts intermédia des Beaux-Arts de Tokyo, ainsi que de la Film School of Tokyo. Au cours de ses études elle réalise quelques courts-métrages dont The Place Named (2012). Après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, elle s’engage comme bénévole dans l’aide aux populations sinistrées. Elle se rend dans la région du Tōhoku en compagnie de la peintre et écrivaine SEO Natsumi [瀬尾夏美]. Ensemble, elles s’installent dans la commune de Rikuzentakata afin de poursuivre un travail de création basé sur l’enregistrement de paysages et de témoignages de ses habitants. Elles co-réalisent ainsi des installations telles que Under the Wave, On the Ground (2014). En 2015, elles déménagent à Sendai, la ville principale de la région et fondent l’association artistique NOOK, afin de travailler sur la transmission de la mémoire. En 2017, KOMORI Haruka réalise son premier long-métrage, Trace of Breath, qui remporte le prix du Jury de la 12e édition du festival Kinotayo (Paris). Listening to the Air (2018) est son deuxième long-métrage documentaire. Elle vient de co-réaliser La ville en deux strates [Nijū no machi / kōtaichi no uta o amu 二重のまち/交代地のうたを編む], primé lors du festival Sheffield DocFest 2021 et sélectionné pour la 15e édition du festival Kinotayo.

Bande-annonce (vosta)

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Festival 2021 Films sélectionnés pour l’édition 2021 Paris Projections

Ushiku [牛久], de Thomas ASH

Projection le 3 décembre 2021 (Paris)

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il sera projecté le vendredi 3 décembre 2021 à 18 h 30 dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion animée par Hélène Le Bail.

→ Données techniques

Titre original : Ushiku [牛久]
Réalisateur : Thomas Ash
Année : 2021
Durée : 87 min.
Pays : Japon
Langue : japonais, anglais
Sous-titres : anglais
Production : Thomas Ash, Daniel Ndevu
Image : Thomas Ash
Son : Thomas Ash
Montage : Thomas Ash

Synopsis

Le taux d’acceptation des demandes d’asile au Japon est inférieur à 1 % et le plus bas des pays de l’OCDE. C’est au cœur d’un des centres de détention des demandeurs d’asile, situé dans la ville d’Ushiku au nord-est de Tokyo, que la caméra de Thomas Ash nous invite à pénétrer de manière clandestine afin de recueillir le témoignage de demandeurs d’asile emprisonnés. D’une force et d’un courage bouleversants, le film dépeint l’enfer psychique et physique de détentions souvent prolongées. Tourné dans le contexte de la pandémie de COVID-19 avec, en point de mire, le spectacle des JO de Tokyo, Ushiku jette une lumière crue sur une réalité méconnue.

Réalisateur

Thomas ASH est un réalisateur de documentaires indépendant né aux États-Unis. Titulaire d’un master en production audiovisuelle de l’université de Bristol (Royaume-Uni), il vit et travaille au Japon depuis une vingtaine d’années. Ses films abordent les thèmes de la santé et de la médecine comme dans Dying at Home et Suturing Cultures, deux documentaires télévisuels traitant respectivement des soins en fin de vie et de l’avenir des médecins au Japon. Son premier long métrage, The Ballad of Vicki and Jake, portrait d’une famille sans-abri en proie à des problèmes d’addiction à la drogue, a été primé au festival Visions du Réel de 2006. S’ensuit Jake, Not Finished Yet en 2009. Dans In the Grey Zone puis A2-B-C, il s’intéresse aux enfants vivant dans la zone d’exclusion nucléaire après la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Avec -1287, il dresse un portrait émouvant de Kazuko, une femme en fin de vie – thème qu’il prolonge avec son film suivant Sending Off où les patients d’un petit village rural reçoivent des soins à domicile. Ushiku est son dernier long-métrage. Il a reçu le prix Nippon Docs du meilleur documentaire lors de la 20e édition du Festival Nippon Connection (Francfort) ainsi que le prix de la compétition Asie lors de la dernière édition du Festival international du film documentaire DMZ (Corée du Sud).

Bande-annonce (vosta)