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Festival 2025 Paris Programme de l’édition 2025

Programme du festival 2025

L’édition 2025 du festival Fenêtres sur le Japon se tiendra les vendredi 21 et samedi 22 novembre 2025 à Paris, dans le treizième arrondissement. Les projections auront lieu le vendredi 21 novembre dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). Le 22 novembre, elles auront lieu dans l’amphithéâtre Buffon du campus des Grands Moulins de l’Université Paris Cité (au RdC du bâtiment Buffon – l’entrée se trouve au 15 rue Hélène Brion). Pour plus de détails, voir Festival 2025 : détails pratiques.

L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles. Toutes les projections seront suivies de discussions. Du fait de l’application du plan Vigipirate, l’Inalco peut demander aux visiteurs de présenter une pièce d’identité et de s’inscrire sur un registre avant de pouvoir entrer – précisez que vous venez pour assister au festival qui se tient dans l’auditorium…

→ Vendredi 21 novembre 2025

9 h – 12 h 45
Les Voix revenantes [되살아나는 목소리], de PARK Soo-nam & PARK Maeui (vost français, 142 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Aki Yoshida (Inalco).

Affiche Les Voix revenantes

14 h 45 – 18 h
Being Kazue [かづゑ的], de KUMAGAI Hiroko (vost anglais, 119 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Isabelle Konuma (Inalco).

Being Kazue affiche

18 h 30 – 21 h 15
Two Moms [ふたりのまま], de NAGAMURA Satoko (vost anglais, 89 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Aline Henninger (université d’Orléans).

Affiche Two Moms

→ Samedi 22 novembre 2025

9 h 15 – 12 h 45
Close to the Bone [骨を掘る男], d’OKUMA Katsuya (vost français, 115 min.). La projection sera suivie d’une discussion en visioconférence avec le réalisateur, animée par Constance Sereni (université de Genève). L’interprétariat sera assuré par Makiko Andro-Ueda (Inalco) et Aki Yoshida (Inalco).

14 h 45 – 18 h 15
War Clouds [戦雲], de MIKAMI Chie (vost anglais, 132 min.). La projection sera suivie d’une discussion animée par Constance Sereni (université de Genève).

War Clouds

17 h – 18 h 30
Délibérations du jury

18 h 30 – 19 h 30
Remise des prix et clôture du festival

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Festival 2025 Films sélectionnés pour l’édition 2025 Paris Prochaines projections

War Clouds [戦雲], de MIKAMI Chie

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2025. Il sera projeté le samedi 22 novembre 2023 à 14 h 45 dans l’amphithéâtre Buffon du campus des Grands Moulins de l’université Paris-Cité (au RdC du bâtiment Buffon – l’entrée se trouve au 15 rue Hélène Brion, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion avec Constance Sereni (université de Genève).

Données techniques

Titre original : Ikusafumu [戦雲]
Réalisatrice : MIKAMI Chie [三上智恵]
Année : 2024
Durée : 123 min.
Pays : Japon
Langues : japonais
Sous-titres : anglais
Production : HASHIMOTO Yoshiko [橋本佳子], KINOSHITA Shigeki [木下繁貴]
Narration : YAMAZATO Setsuko [山里節子]
Image : UEZU Yūya [上江洲佑弥]
Montage : AOKI Takafumi [青木孝文]
Musique : KATSUI Yūji [勝井祐二]

Synopsis

Sur les splendides îles d’Okinawa, de Yonaguni, de Miyako, d’Ishigaki et d’Amami-Ōshima, une militarisation accélérée est à l’œuvre sous l’impulsion conjointe des gouvernements japonais et américain. Déploiement de missiles des Forces d’autodéfense, expansion massive des dépôts de munitions, construction de bases souterraines, plans d’évacuation de la population : ces territoires deviennent peu à peu le cœur stratégique d’un dispositif de défense préparé pour une éventuelle crise sino-américaine autour de Taïwan. En 2022, les exercices militaires d’envergure Keen Sword 23 et la publication de nouveaux documents de politique de sécurité ont confirmé que Kyūshū et les îles du sud-ouest seraient en première ligne — au prix du sacrifice des habitants. Pourtant, la gravité de la situation demeure largement ignorée des médias comme du grand public. Combien de Japonais savent que les aéroports et les ports civils du pays se transforment en infrastructures militaires ? Quelle est la véritable signification de la « défense nationale » ? Après huit années passées à arpenter les îles du sud-ouest, la caméra de MIKAMI Chie, dévoile, avec lucidité et courage, les mécanismes d’une politique de défense qui, au nom de la sécurité, redessine en profondeur le destin des îles japonaises.

→ La réalisatrice

Originaire de Tokyo, MIKAMI Chie est journaliste, écrivaine et réalisatrice de documentaires japonaise. Diplômée de l’Université de Seijō, où elle étudie la culture populaire d’Okinawa, elle rejoint la chaîne Mainichi Broadcasting System comme présentatrice. En 1995, elle s’installe à Okinawa lors du lancement de Ryukyu Asahi Broadcasting (QAB). Tout en y assurant le poste de présentatrice principale du journal télévisé, elle réalise de nombreux documentaires sur l’histoire, la culture, la nature et la société d’Okinawa. En 2010, elle reçoit le Women in Broadcasting Award, décerné par l’association des femmes japonaises travaillant dans la radio et la télévision. Elle fait ses débuts en tant que réalisatrice de cinéma en 2013 avec la version cinématographique de The Targeted Village [Hyōteki no mura 標的の村], qui retrace la lutte des habitants de Takae contre la construction d’héliports militaires américains. En 2014, elle devient indépendante et, l’année suivante, réalise We Shall Overcome [戦場ぬ止み], sélectionné lors de la 10ᵉ édition du Festival Kinotayo, qui explore les conflits autour de la construction de la nouvelle base américaine à Henoko. En 2018, elle co-réalise Boy Soldiers: The Secret War in Okinawa [沖縄スパイ戦史], révélant le destin tragique de lycéens mobilisés comme espions par l’armée japonaise durant la bataille d’Okinawa. Son dernier long-métrage documentaire, War Cloud, poursuit son exploration des enjeux géopolitiques et sociaux affectant les îles du sud-ouest du Japon.

Bande annonce en japonais sans sous-titres

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Festival 2025 Films sélectionnés pour l’édition 2025 Paris Prochaines projections

Close to the Bone [骨を掘る男], d’OKUMA Katsuya

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2025. Il sera projeté le samedi 22 novembre 2023 à 14 h 45 dans l’amphithéâtre Buffon du campus des Grands Moulins de l’université Paris-Cité (au RdC du bâtiment Buffon – l’entrée se trouve au 15 rue Hélène Brion, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion en visioconférence avec le réalisateur, animée par Constance Sereni (université de Genève). L’interprétariat sera assuré par Makiko Andro-Ueda (Inalco) et Aki Yoshida (Inalco).

→ Données techniques

Titre original : Hone o horu otoko [骨を掘る男]
Réalisateurs : OKUMA Katsuya [奥間勝也]
Année : 2024
Durée : 115 min
Pays : Japon
Langue : japonais, anglais
Production : Moolin Production, Dynamo Production
Image : OKUMA Katsuya
Son : KAWAKAMI Takuya [川上拓也]
Musique : YOSHIHAMA Shō [吉濱翔]
Montage : OKUMA Katsuya
Sous-titres : français

Synopsis

Près de 3 000 dépouilles reposent encore sur l’île principale d’Okinawa, théâtre de la dernière grande bataille terrestre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, et l’une des plus meurtrières. Elles appartiennent à des habitants et soldats japonais, mais aussi à des Américains, Coréens et Taïwanais. Le gouvernement japonais prévoit pourtant d’utiliser ces décombres pour le remblaiement de la mer afin de construire la nouvelle base militaire de Henoko. Depuis plus de 40 ans, GUSHIKEN Takamatsu [具志堅隆松] collecte les restes des victimes, en ayant retrouvé environ 400 à ce jour. Il se définit comme gamafuyā ガマフヤー (en dialecte d’Okinawa, gama signifie « abri naturel » et fuyā « celui qui creuse »). À partir d’os fragmentés, de bols ou d’éclats de grenades, il distingue soldats et civils, reconstitue leurs derniers instants et leur rend hommage. Ce documentaire d’OKUMA Katsuya, ayant lui-même perdu sa grand-tante lors des combats, décrit comment la recherche de restes et d’archives filmiques contribuent à entretenir la mémoire collective de la guerre. Le film explore l’articulation entre passé, présent et futur, tout en interrogeant notre devoir de mémoire dans un monde marqué par les guerres et les divisions.

Réalisateur

Natif d’Okinawa, après avoir obtenu un master en littérature à l’Université des Ryūkyū, OKUMA Katsuya s’installe à Tokyo. Il est assistant réalisateur sur la séquence okinawaïenne du film Three☆Points [Surī pointo スリー☆ポイント] (2011) réalisé par YAMAMOTO Masashi 山本政志. Il participe à las barcas, média fondé par un collectif de jeunes artistes d’Okinawa. Son moyen-métrage Gift [Gifuto ギフト], fable entre fiction et réalité tournée à Naha, est sélectionné dans la section « New Asian Currents » du Festival international du documentaire de Yamagata 2011, ainsi qu’en compétition internationale du festival Vision du Réel 2012. Each Story [Radakku sorezore no monogatari ラダック それぞれの物語] tourné dans la région du Ladakh, dans le nord de l’Inde, est primé par le Festival international du documentaire de Yamagata 2015. Il a également reçu le prix ATP du meilleur nouveau réalisateur décerné par l’Association des producteurs de programmes télévisés japonais pour Le film fantôme « Hiroshima » renaît aujourd’hui : l’héritage des cinéastes [いま甦る幻の映画『ひろしま』〜受け継がれていく映画人の想い〜 Ima yomigaeru maboroshi no eiga “Hiroshima”~ uketsuga rete iku eiga hito no omoi ~] (2015) diffusé sur la chaîne WOWOW. Ce documentaire revient sur l’histoire de la conception, production et réception de Hiroshima [ひろしま] (1953) de Sekigawa Hideo 関川秀雄 et la transmission de son héritage.

→ Bande-annonce en japonais sans sous-titres

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Festival 2025 Films sélectionnés pour l’édition 2025 Paris Prochaines projections

Two Moms [ふたりのまま], de NAGAMURA Satoko

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2025. Il sera projeté le vendredi 21 novembre 2025 à 18 h 30 dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion avec Aline Henninger (université d’Orléans).

Données techniques

Titre original : Futari no mama [ふたりのまま]
Réalisatrice : NAGAMURA Satoko [長村さと子]
Année : 2025
Durée : 88 min.
Pays : Japon
Langues : japonais
Sous-titres : anglais
Image, montage et réalisation : NAGAMURA Satoko [長村さと子]
Édition et composition : UCHIDA Takashi [内田尭]
Aide à l’édition : AMANE Shinobu [あまねしのぶ]
Cinématographie : TAKAHASHI Yohei [高畑洋平], SUMI Takeshi [澄毅] et TABATA Yumi [タバタユミ]
Production : association Kodomap [一般社団法人こどまっぷ]
Musique : HAYAMA Yasuko [端山泰子黒田京子]

→ Synopsis

Ce documentaire suit le parcours de quatre couples de femmes homosexuelles au Japon alors qu’elles essaient de fonder une famille grâce à la procréation médicalement assistée. Chaque couple est confronté à différentes formes de discrimination et à des défis juridiques. Le film dépeint les joies et les difficultés communes liées au fait de devenir parents, ainsi que les épreuves supplémentaires auxquelles sont confrontées les familles LGBTQ+ dans le Japon contemporain. Ce film a la particularité d’avoir été tourné par une mère lesbienne qui vit elle-même un parcours de parentalité. Il invite les spectateurs à réfléchir à la diversité cachée des familles au sein de la société japonaise.

→ La réalisatrice

NAGAMURA Satoko est née et a grandi à Tokyo. Inspirée par son enfance difficile, Satoko crée et fait vivre des espaces où les personnes peuvent se sentir bien et se retrouver. Elle tient ainsi un bar et un café. En dehors de ses activités professionnelles, elle conseille des femmes célibataires et des couples de même sexe afin de leur garantir l’accès à des soins de santé reproductive sûrs. Elle s’emploie aussi à faire pression sur le gouvernement pour obtenir des changements dans la législation japonaise et assure la coprésidence de l’ONG « Kodomap ».

→ Bande-annonce sous-titrée en anglais

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Festival 2025 Films sélectionnés pour l’édition 2025 Paris Prochaines projections

Being Kazue [かづゑ的], de KUMAGAI Hiroko

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2025. Il sera projeté le vendredi 21 novembre 2025 à 14 h 45 dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion avec Isabelle Konuma (Inalco).

Données techniques

Titre original : Kazue-teki [かづゑ的]
Réalisatrice : KUMAGAI Hiroko [熊谷博子]
Année : 2023
Durée : 119 min.
Pays : Japon
Langues : japonais
Sous-titres : anglais
Production : KUMAGAI Hiroko, Office Kumagai [オフィス熊谷]
Narration et lectures : SAITŌ Tomoko [斉藤とも子]
Image : NAKASHIMA Hiroki [中島広城], OKUI Yoshiya [奥井 義哉], DOI Kayano [土井 かやの]
Son : OKUI Yoshiya [奥井 義哉]
Montage : ŌHASHI Tomiyo [大橋富代]
Musique : KURODA Kyōko [黒田京子]

Synopsis

MIYAZAKI Kazue 宮﨑かづゑ a passé près de 80 ans dans la léproserie Nagashima Aisei-en 長島愛生園, située dans la mer intérieure de Seto, où elle fut admise à l’âge de 10 ans. La maladie lui a coûté doigts, orteils et presque la vue, mais elle continue à faire ses courses et à cuisiner avec l’aide de son entourage. « Je veux laisser derrière moi une image authentique de la vie des patients atteints de la lèpre, sans artifices », affirme-t-elle avec force. Malgré une enfance difficile, l’amour de sa famille et de la littérature lui ont permis de surmonter son désespoir. Elle a ensuite partagé sa vie avec son mari Takayoshi dans un logement pour couples au bord de la mer. Toujours avide de défis, elle apprend l’informatique à 78 ans, et à 84 ans elle publie son premier livre, Le long chemin [Nagai michi 長い道] (2012), plusieurs fois réédité. La documentariste KUMAGAI Hiroko commence à la filmer en 2016 et l’accompagne huit ans durant. Son portrait sensible esquisse un film humaniste, sur fond de discrimination et de politiques d’isolement imposées aux lépreux au Japon de 1907 à 1996.

→ La réalisatrice

Née à Tokyo, KUMAGAI Hiroko est réalisatrice, journaliste reporter d’images, photographe et écrivaine. Elle débute sa carrière en 1975 au sein de la société de production télévisuelle de USHIYAMA Jun.ichi 牛山純一 (1903-1977), réalisateur et producteur pionnier du documentaire TV. Elle y réalise de nombreux reportages sur des thèmes tels que la guerre, la drogue ou les questions sociales. En 1985, elle devient réalisatrice indépendante et tourne par la suite plus d’une cinquantaine de documentaires télévisés. En 1989 elle participe aux côtés de TSUCHIMOTO Noriaki [土本典昭] et d’Abdul LATIF à la réalisation de Printemps afghan [Yomigaere karēzu よみがえれ カレーズ], tourné juste après le retrait soviétique d’Afghanistan. En 1995, elle signe le moyen métrage documentaire Ottensen et Mukōjima, deux quartiers où il fait bon vivre [Fureau machi mukōjima ottenzen monogatari ふれあうまち 向島・オッテンゼン物語], inspiré de sa propre expérience en matière d’éducation des enfants. Son documentaire Les femmes qui font du cinéma [Eiga o tsukuru joseitachi 映画をつくる女性たち] (2004) réalisé pour commémorer le 15e Festival international du film de femmes de Tokyo, retrace les parcours de cinéastes et met en lumière les difficultés rencontrées par les femmes dans l’histoire de l’industrie cinématographique japonaise. Avec Echoes of the Miike Mine [Miike owaranai tankō (yama) no monogatari 三池 終わらない炭鉱(やま)の物語] (2006), lauréat de plusieurs prix, elle retrace l’histoire et interroge l’héritage de la plus grande houillère du Japon. On lui doit également Creuser le Japon avec Yamamoto Sakubei [Sakubēsan to nihon o horu 作兵衛さんと日本を掘る] (2018), documentaire consacré à la vie d’un peintre des mines dont l’œuvre est inscrite au registre international Mémoire du monde de l’UNESCO. Being Kazue [Kazue-teki かづゑ的] (2023) a obtenu le prix Nippon Docs au festival Nippon Connection.

→ Bande-annonce (en japonais avec des sous-titres anglais)

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Fenêtres sur le Japon 2024-2025 Festival 2025 Films sélectionnés pour l’édition 2025 Orléans Paris Prochaines projections Programme de l’édition 2025

Les Voix revenantes [되살아나는 목소리], de PARK Soo-nam & PARK Maeui

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2025. Il sera projeté le vendredi 21 novembre 2025 à 9 h dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion avec Aki Yoshida (Inalco).

Données techniques

Titre original : Doesarananeun moksori [되살아나는 목소리]
Titre japonais : Yomigaeru koe [よみがえる声]
Titre anglais : Voices of the Silenced
Réalisatrices : PARK Soo-nam, PARK Maeui
Année : 2023
Durée : 142 min.
Pays : Japon, Corée du Sud
Langue : japonais, coréen
Sous-titres : français
Production : Article Films
Coproduction : Harbin Film, Song of Arirang Production Committee
Image : TERUYA Shinji, PARK Maeui, KIM Im-man, KIM Myeong-yoon, ŌTSU Kōshirō
Son : PYO Yong-Soo
Musique : MI Yeon
Montage : PARK Maeui

→ Synopsis
La cinéaste PARK Soo-nam entreprend, avec sa fille PARK Maeui, Coréenne de deuxième génération au Japon, la restauration numérique de son œuvre documentaire. Pendant une cinquantaine d’années, elle s’était consacrée à filmer en 16 mm le témoignage de dizaines de milliers de victimes coréennes, évoquant leur quotidien au Japon. Au fil de la restauration, ressurgissent les voix des travailleurs forcés, des survivants de la bombe atomique et des « femmes de réconfort », dont l’histoire reprend vie sous nos yeux.

→ Réalisatrices
Née en 1935 au Japon, PARK Soo-nam est l’autrice de The Collected Letters of Lee Jin-woo et de Crime, Death, and Love, deux recueils de sa correspondance avec le meurtrier de l’étudiante du lycée Komatsugawa (1958). En 1965, elle commence à visiter Hiroshima et à enquêter sur les conditions réelles des hibakusha (survivants de la bombe atomique) coréens En 1973, elle publie Korea, Hiroshima, Half-Japanese, recueil de témoignages d’hibakusha coréens. En 1986, elle réalise le documentaire The Other Hiroshima : Korean A-bomb Victims Tell Their Story, qui dénonce les conditions de vie réelles des hibakusha nord et sud coréens. Ce film a fait sensation lors de ses projections au Japon. Elle réalise ensuite, en 1991, Song of Arirang: Voices from Okinawa.

La réalisatrice PARK Maeui est la fille de l’écrivaine et cinéaste PARK Soo-nam. Dès son adolescence, elle collabore avec sa mère à plusieurs productions cinématographiques. Lorsque sa mère perd la vue, elle travaille au montage vidéo et à la restauration numérique de ses films 16 mm. Elle a été coréalisatrice de Nuchigafu – Life is a Treasure « Gyokusai » Stories in the Battle of Okinawa (2012). Elle a monté et produit The Silence (2016).

Tous nos remerciements au Festival Jean Rouch et à Adélie Taupin pour les sous-titres français du film.

Bande-annonce (vosta)

Projection le 28 février 2025 (Orléans)

Projection vendredi 28 février 2025 à 13 h 30 au cinéma Les Carmes (7 Rue des Carmes, 45000 Orléans). La séance sera suivie d’une discussion avec Shimosakai Mayumi, spécialiste de la question des zainichi. (Possibilité de réserver un bentō pour après la séance.)

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Annecy Bordeaux Genève Metz Orléans Paris

Kurdes de Tokyo [東京クルド], de HYŪGA Fumiari

Film primé lors de la 2e édition du festival Fenêtres sur le Japon.

→ Données techniques

Titre original : Tōkyō kurudo [東京クルド]
Réalisateur : HYŪGA Fumiari [日向史有]
Année : 2021
Durée : 103 min.
Pays : Japon
Langue : japonais, kurde, anglais
Sous-titres : français
Production : MAKI Tetsuo [牧哲雄], UEYAMA Emi [植山英美], MOTOKI Atsuko [本木敦子]
Image : MATSUMURA Toshiyuki [松村敏行], KANAZAWA Yūji [金沢裕司], SUZUKI Katsuhiko [鈴木克彦]
Son : MASUKO Akira [増子彰]
Montage : HATA Takeshi [秦岳志]

Synopsis

Au Japon, il est extrêmement difficile d’obtenir le statut de réfugié (en 2019 le taux d’acceptation était de 0,4 %). Ce documentaire, fruit de cinq ans d’entretiens, pointe sa caméra sur la vie de deux jeunes Kurdes qui tentent de vivre à Tokyo. Özhan travaille illégalement dans la démolition de bâtiments dans l’espoir de réaliser ses rêves, tout en luttant contre un fort sentiment d’aliénation vis-à-vis de son père et de la société japonaise. Son ami Ramazan, jeune bachelier empli d’optimisme, souhaite intégrer une école d’interprétariat, tandis que son oncle Mehmet est détenu dans un centre de rétention depuis plus d’un an.

Réalisateur

Né en 1980 à Tokyo, c’est en 2006 que HYŪGA Fumiari rejoint Documentary Japan, l’une des principales sociétés de production télévisuelles indépendantes du Japon, pour laquelle il réalise Devrions-nous prendre les armes ? [Jū wa torubeki ka 銃は取るべきか, 2015] sur la conscription des jeunes durant la guerre civile en Ukraine et Mon voisin syrien [Tonari no shiria hito となりのシリア人, 2016] qui documente une année dans la vie d’une famille de réfugiés syriens au Japon. En 2017, il remporte le prix d’excellence du Forum international du documentaire TokyoDocs pour son court métrage Tokyo kurudo [東京クルド] dans lequel il suit Özhan, un jeune kurde de dix-huit ans résident clandestin à Tokyo, le temps d’un été. Le film est sélectionné au 25e Festival international canadien du documentaire Hot Docs, ainsi qu’au 25e Festival international des cinémas d’Asie de Vesoul. Il poursuit son investigation de la communauté kurde du Japon et développe Tokyo Kurds en long métrage. Le film est sélectionné en compétition internationale au 23e Festival international du film de Jeonju. Il vient de terminer son second long-métrage documentaire I am a comedian [アイ アム ア コメディアン], sur un humoriste japonais censuré par les grands médias pour ses positions critiques vis-à-vis du gouvernement japonais.

→ Bande-annonce (vosta)

Projection mercredi 18 juin 2025 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 18 juin à 19 h 30. La séance sera introduite par Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans.

Projection vendredi 25 avril 2025 (Metz)

Projection le 25 avril 2025 à 14 h 30 à l’Espace Bernard-Marie Koltès (Île du Saulcy, 57 000 Metz). La séance sera suivie d’une discussion avec Mathieu Mallard, doctorant spécialiste du cinéma japonais au Centre de Recherche sur les Expertises, les Arts et les Transitions (CREAT). Projection gratuite sur inscription.

Projection jeudi 10 avril 2025 (Carouge)

Projection le 10 avril 2025 à 20 h 15 au Cinéma Bio (Rue Saint-Joseph 47, CH – 1227 Carouge, Suisse). La séance sera suivie d’une discussion avec Constance Sereni, historienne du Japon, chargée de cours à l’Université de Genève, Faculté des lettres, Département d’études est-asiatiques.

Projection mardi 8 avril 2025 (Bordeaux)

Projection le 8 avril 2025 à 20 h 15 au Cinéma Utopia à Bordeaux dans le cadre de la reprise du palmarès de la 2e édition du Festival Fenêtres sur le Japon. La séance sera suivie d’une discussion avec Fabienne Duteil-Ogata, Ethnologue, Maître de conférences au Département des études japonaises de l’Université de Bordeaux-Montaigne.

Projection mardi 15 octobre 2024 (Paris)

Projection le 15 octobre 2024 à 21 h 15 au Forum des images à Paris dans le cadre de la reprise du palmarès de la 2e édition du Festival Fenêtres sur le Japon. La séance sera suivie d’une discussion avec Nicolas Pinet, sociologue.

Projection jeudi 30 mai 2024 (Annecy)

Projection le 30 mai 2024 à 20 h 30 au Cinéma La Turbine (3 Rue des Tisserands 74960 Annecy). Cette séance fait partie de Japannecy (événement 100% Culture Japonaise à Annecy) et sera présentée par Charlotte Lamotte, anthropologue et spécialiste du Japon, enseignante à l’université de Grenoble-Alpes.

Projection dimanche 7 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 7 avril à 10 h 30. La séance sera suivie d’une discussion avec Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans. (Possibilité de réserver un bentō pour après la séance.)

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Tokyo Uber Blues [東京自転車節], d’AOYAGI Taku

Film primé lors de la 2e édition du festival Fenêtres sur le Japon.

→ Données techniques

Titre original : Tōkyō jitensha bushi [東京自転車節]
Réalisateur : AOYAGI Taku [青柳 拓]
Année : 2022
Durée : 93 min.
Pays : Japon
Langue : japonais
Sous-titres : français
Production : ŌSAWA Kazuo [大澤一生]
Image : AOYAGI Taku, TSUJII Kiyoshi [辻井潔], ŌSAWA Kazuo
Musique : AKIYAMA Shū [秋山周]
Montage : TSUJII Kiyoshi

Synopsis

Avec la pandémie de Covid-19 au Japon, AOYAGI Taku, jeune diplômé d’une école de cinéma lesté d’une dette étudiante de 35 000 € se retrouve au chômage. Il décide de quitter sa région natale pour tenter sa chance à Tokyo, en rejoignant la plateforme de livraison Uber Eats. À l’aide d’un dispositif minimaliste, équipé de son smartphone et d’une caméra GoPro, le réalisateur filme son quotidien. Il nous entraîne dans une plongée inédite dans la capitale en pleine crise sanitaire, vue du côté du monde du travail et des « indispensables ». Autobiographie documentaire burlesque d’un Sisyphe millénial, Tokyo Uber Blues interroge, non sans autodérision, les nouvelles formes d’asservissement du « capitalisme de plateforme » et leur impact sur les rapports sociaux.

Réalisateur

Né en 1993 à Ichikawamisato dans le département de Yamanashi, AOYAGI Taku s’est formé au documentaire à l’Institut japonais de l’image animée, l’école de cinéma fondée par IMAMURA Shōhei. Il réalise le moyen-métrage de fin d’étude La ville où marche Hī [Hī-kun no aruku machi ひいくんのあるく町], tourné dans sa ville natale. Le film connaît même une sortie en salles en 2017. En 2019, il participe en tant que cadreur à la production de IDOL : Ah, impitoyable [IDOL – ā mujō IDOL–あゝ無情] documentaire sur un camp de recrutement d’idoles de l’agence artistique WACK. Il documente l’exposition du collectif d’artistes contemporains hyslom [ヒスロム] en Pologne et réalise le court-métrage Creuser un puits [Ido o, horu 井戸ヲ、ホル, 2020] également tourné dans sa ville natale. En 2021 il est sélectionné par la revue mensuelle Les Cahiers des beaux-arts [Bijutsu techō 美術手帖] comme l’un des cent artistes prometteurs des années 2020. Tokyo Uber Blues est son premier long métrage.

→ Bande annonce (vosta)

Projection jeudi 15 mai 2025 (Saint-André-de-Cubzac)

Projection le 15 mai 2025 à 19 h 15 au cinéma Villa Monciné (40 Av. Boucicaut, 33240 Saint-André-de-Cubzac). La séance sera suivie d’une discussion avec Guillaume Muller, Maître de conférences au département d’études japonaises de l’Université Bordeaux Montaigne et Jonathan L’Utile Chevallier, coordinateur de la Maison des livreurs de Bordeaux (14 Rue du Fort Louis, 33800 Bordeaux).

Projection mercredi 30 avril 2025 (Metz)

Projection le 30 avril 2025 à 14 h 30 à l’Espace Bernard-Marie Koltès (Île du Saulcy, 57 000 Metz). La séance sera suivie d’une discussion avec Quentin Moscato, doctorant en sociologie au Centre de Recherche sur les Expertises, les Arts et les Transitions (CREAT), et Lucie Rydzek, doctorante spécialiste du cinéma japonais au CREAT. Projection gratuite sur inscription.

Projection jeudi 10 avril 2025 (Carouge)

Projection le 10 avril 2025 à 18 h 00 au Cinéma Bio (Rue Saint-Joseph 47, CH – 1227 Carouge, Suisse). La séance sera suivie d’une discussion avec Dimitri Ianni.

Projection mardi 8 avril 2025 (Bordeaux)

Projection le 8 avril 2025 à 17 h 30 au Cinéma Utopia à Bordeaux dans le cadre de la reprise du palmarès de la 2e édition du Festival Fenêtres sur le Japon. La séance sera suivie d’une discussion avec Fabienne Duteil-Ogata, Ethnologue, Maître de conférences au Département des études japonaises de l’Université de Bordeaux-Montaigne et Jonathan L’Utile Chevallier, coordinateur de la Maison des livreurs de Bordeaux (14 Rue du Fort Louis, 33800 Bordeaux).

Projection mardi 15 octobre 2024 (Paris)

Projection le 15 octobre 2024 à 18 h 30 au Forum des images à Paris dans le cadre de la reprise du palmarès de la 2e édition du Festival Fenêtres sur le Japon. La séance sera suivie d’une discussion avec Patrick Cingolani, professeur de sociologie (université Paris-Cité).

Projection dimanche 2 juin 2024 (Annecy)

Projection le 2 juin 2024 à 18 h 30 au Cinéma La Turbine (3 Rue des Tisserands 74960 Annecy). Cette séance fait partie de Japannecy (événement 100% Culture Japonaise à Annecy) et sera présentée par Charlotte Lamotte, anthropologue et spécialiste du Japon, enseignante à l’université de Grenoble-Alpes.

Projection mardi 9 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 9 avril à 19 h 30. La séance sera suivie d’une discussion avec Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans.

Catégories
Fenêtres sur le Japon 2024-2025 Orléans Paris

Bienvenue, au revoir [Bem-vindos de novo], de Marcos Yoshi

→ Données techniques
Titre original : Bem-vindos de novo
Réalisateur : Marcos Yoshi
Année : 2021
Durée : 105 min.
Pays : Brésil
Langue : portugais
Sous-titres : français
Production : Meus Russos
Image : Gabriel Barrella, Marcos Yoshi
Musique : Julia Teles
Montage : Yuri Amaral

Synopsis
Le réalisateur nippo-brésilien Marcos Yoshi livre un documentaire autobiographique sur sa famille, déchirée par le mouvement migratoire de « retour » des Nippo-Brésiliens vers le Japon à partir des années 1980. Séparé de ses parents durant 13 ans, il suit le processus de reconstruction émotionnelle de ses proches et dépeint le désir et l’impossibilité de rester ensemble tout en subvenant aux besoins familiaux.

Réalisateur
Marcos Yoshi, né en 1985, est un chercheur et réalisateur de films nippo-brésilien. Il est diplômé de l’université de São Paulo, où il a obtenu un master en audiovisuel (2018) et un doctorat en cinéma (2024) qui portait sur les documentaires à la première personne. Il a réalisé les courts métrages de fiction Aurora (2010), Acordairis (2011) et Quando o Céu Desce ao Chão (2012), son film de fin d’études, qui a été présenté et primé dans le cadre du circuit des festivals universitaires. En 2020, il a réalisé le court-métrage hybride fiction-documentaire Aos Cuidados Dela, au sujet de sa grand-mère, puis le documentaire autobiographique Bem-vindos de Novo (2021).

→ Bande-annonce (vosta)

Projection le 25 mars 2025 (Paris)

Projection mardi 25 mars 2025 à 21 h au Forum des images (Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris). La séance sera suivie d’une discussion avec Pauline Cherrier, enseignante-chercheuse spécialiste de la question migratoire au Japon.

Projection le 4 mars 2025 (Orléans)

Projection mardi 4 mars à 19 h 30 au cinéma Les Carmes (7 Rue des Carmes, 45000 Orléans).

Catégories
Festival 2021 Films sélectionnés pour l’édition 2021 Orléans Paris Projections Saint-Denis

Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est [東アジア反日武装戦線], de KIM Mi-re

Projection le 2 mars 2025 (Orléans)

Projection dimanche 2 mars 2025 à 14 h au Cinéma Les Carmes (7 Rue des Carmes, 45 000 Orléans). La séance sera suivie d’une discussion avec Dimitri Ianni.

Projection le 4 mars 2025 (Orléans)

Projection mardi 4 mars 2025 à 9 h 30 au Cinéma Les Carmes (7 Rue des Carmes, 45 000 Orléans). La séance sera suivie d’une discussion avec Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans.

Données techniques
Titres originaux : Dong-asiaban-ilmujangjeonseon [동아시아반일무장전선], Higashi ajia han-nichi busō sensen [東アジア反日武装戦線]
Titre utilisé pour la diffusion au Japon : Ōkami o sagashite [狼をさがして]
Réalisatrice : KIM Mi-re [김미례]
Année : 2019
Durée : 74 min.
Pays : Corée du Sud
Langue : japonais, coréen
Sous-titres : français
Production : Gaam Pictures
Image : PARK Hong-yeol
Son : JUNG Sung-hwan, KIM Byung-oh
Musique : PARK Hyun-yoo
Montage : LEE Eun-soo, KIM Mi-re

Synopsis
Le 30 août 1974, une explosion fait voler en éclats la façade vitrée du siège de Mitsubishi Heavy Industries en plein cœur de Tokyo, provoquant la mort de huit personnes et faisant près de 300 blessés. L’attentat est revendiqué par la brigade des « Loups », une cellule du Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est. Deux autres cellules du Front se livrent à une série d’attentats similaires et ciblent des groupes industriels ayant fait fortune avant la guerre grâce à l’expansionnisme colonial dans la zone Pacifique. En retraçant la trajectoire et le destin des membres de ces cellules, la réalisatrice KIM Mi-re signe un film à la fois émouvant, poétique et politique qui lève le voile sur un pan méconnu de l’histoire contemporaine du Japon.

Réalisatrice
KIM Mi-re [김미례] est née en 1964 au nord de la province de Chungcheong, en Corée du Sud. Diplômée en langue allemande de l’université Hankuk des études étrangères (Séoul), elle est réalisatrice et productrice indépendante de documentaires. Ses films s’attachent à décrire les conditions de vie et les mouvements de lutte du monde ouvrier en Corée du Sud en dévoilant aussi les racines des mécanismes d’exploitation. En 2003, son documentaire Nous sommes des ouvriers, ou non? [Nodongjada Anida 노동자다아니다], qui donne la parole à quelques-uns des 20 000 chauffeurs de Remicon, ces camions-toupies qui approvisionnent en ciment les sites de BTP du pays, obtient le prix du documentaire au Festival international de films de Fribourg. En 2005, elle réalise Nogada [노가다] qui, partant de son père ouvrier maçon, dresse un état des lieux des conditions de vie des travailleurs journaliers du bâtiment en Corée du Sud et au Japon. Avec Weabak [외박] (2009), elle suit la grève massive de 2007-2008 des femmes intérimaires de la chaîne de grande distribution Homever pour la sauvegarde de leur emploi. En 2013, elle s’intéresse à des employés victimes de discrimination syndicale chez l’opérateur de télécommunication KT avec Sanda: Surviving [산다] qui obtient le prix du meilleur documentaire coréen au 5e Festival international du film documentaire DMZ. Puis elle tourne Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est, sélectionné lors de la première édition du Festival Fenêtres sur le Japon. En 2021, elle est récompensée du prix de la meilleure réalisatrice de documentaire lors des 8e Wildflower Film Awards qui récompensent le cinéma indépendant coréen. Son dernier film Ten Wells [Yeol gaeui umul 열 개의 우물] revient sur la mémoire collective de militantes en lutte contre la pauvreté dans les quartiers défavorisés d’Incheon dans les années 1970/1980.

Bande-annonce (japonais, sous-titres anglais)

Bande-annonce (japonais, sans sous-titres)

Projection dimanche 2 février 2025 (Saint-Denis)

Projection à l’Écran de Saint-Denis le 2 février 2025 à 20 h 15 dans le cadre du cycle Cinéma Social Coréen (Chapitre 1) lors du 3e festival Regards Satellites (auparavant Journées cinématographiques dionysiennes) qui se tiendra du 29 janvier au 9 février 2025. La projection sera suivie d’une discussion avec Dimitri Ianni. L’adresse du cinéma est : 14 Passage de l’Aqueduc, 93 200 Saint-Denis, métro : Basilique de Saint-Denis (ligne 13).

Projection le 4 décembre 2021 (Paris)

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il a été projecté le samedi 4 décembre 2021 à 15 h dans l’amphithéâtre 11E de l’Université de Paris (campus des Grands Moulins, 3e étage de la Halle aux farines [voir ce plan, p. 4], 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e). La projection a été suivie d’une discussion animée par Dimitri Ianni.