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Vivre à Tatekawa [竪川に生きる], de YAMAMOTO Yōko

Projection mercredi 15 mai 2024 (Genève)

Projection en VO sous-titrée français à l’université de Genève (salle 102, bâtiment des Philosophes, 22 boulevard des Philosophes, 1205 Genève) le 15 mai à 18 h (entrée libre). La séance est organisée par l’Association des étudiants du Département d’études est-asiatique (Ae-Estasia).

Synopsis

En 2012, un an avant l’attribution des Jeux Olympiques 2020 à la ville de Tokyo, j’ai rencontré un homme qui habitait dans un parc du nord-est de Tokyo et mobilisait les gens contre l’expulsion du groupe de personnes qui y vivaient. Je lui ai demandé : « Pourquoi vous ne demandez pas le RSA ? » Il m’a expliqué qu’il collectait des canettes pour gagner sa vie et m’a dit : « Si tu veux, viens voir où on habite ». Le lendemain j’y suis allée et j’ai eu envie de garder une trace de leurs vies dans un film.

→ Réalisatrice

Yoko Yamamoto (Hikari, Japon, 1976) vit en France depuis 2017. Après un master de linguistique à l’Université de Chiba (Japon), elle a étudié la photographie à l’École de photographie de Tokyo (2007). Son travail de photographe documentaire sur une petite usine de Tokyo a été publié dans le livre Tōkyō machi kōba (Raichōsha, 2008). Vivre à Tatekawa (Tatekawa ni ikiru), long-métrage documentaire terminé en 2021, faisait partie de la sélection Route du doc – Japon lors des États généraux du film documentaire 2022 de Lussas (Ardèche).

Données techniques

Titre original : Tatekawa ni ikiru [竪川に生きる]
Réalisateur : YAMAMOTO Yōko [山本 容子]
Année : 2021
Durée : 100 min.
Pays : Japon
Langue : japonais
Sous-titres : français
Production : YAMAMOTO Yōko
Image : YAMAMOTO Yōko
Son : YAMAMOTO Yōko
Montage : YAMAMOTO Yōko

Projection dimanche 7 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 7 avril à 13 h 30. La séance sera suivie d’une discussion avec la réalisatrice animée par Nicolas Pinet.

Projection mercredi 28 février 2024 (Saint-Denis)

Projection à l’Écran de Saint-Denis le 28 février 2024 à 18 h 30 dans le cadre du 2e festival Regards satellites (auparavant Journées cinématographiques dionysiennes) qui se tiendra du 27 février au 11 mars 2024, au cinéma L’Écran de Saint-Denis. La projection sera suivie d’une discussion avec la réalisatrice. Le court métrage Olympic Trash (2023) de Erik Sémashkin sera projeté en avant-séance. L’adresse du cinéma est : 14 Passage de l’Aqueduc, 93200 Saint-Denis, métro: Basilique de Saint-Denis (ligne 13).

Projection mardi 14 novembre 2023 (Paris)

Projection au Forum des images le 14 novembre 2023 à 20 h 30. La projection sera suivie d’une discussion animée par Nicolas Pinet (sociologue).

Projection jeudi 17 novembre 2022 (Tokyo)

114e projection VIDEO ACT!
18 h 30, Tokyo Voluntary Action Center (〒162-0823 Tōkyōto, Shinjuku, Kagurakashi 1-1 – Central Plaza, 10e étage. Contact: 03-3235-1171)
Projection suivie d’une discussion en visioconférence avec YAMAMOTO Yōko.

Projections vendredi 26 août 2022 (Lussas)

Projection en VO sous-titrée français lors des États généraux du film documentaire 2022 (section Route du doc – Japon) qui se sont tenus du 21 au 27 août à Lussas (Ardèche).
Vendredi 26 août – 10h15 – Salle Scam
Vendredi 26 août – 21h30 – Salle Moulinage

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Tokyo Uber Blues [東京自転車節], d’AOYAGI Taku

Film primé lors de la 2e édition du festival Fenêtres sur le Japon.

Projection dimanche 2 juin 2024 (Annecy)

Projection le 2 juin 2024 à 18 h 30 au Cinéma La Turbine (3 Rue des Tisserands 74960 Annecy). Cette séance fait partie de Japannecy (événement 100% Culture Japonaise à Annecy) et sera présentée par Charlotte Lamotte, anthropologue et spécialiste du Japon, enseignante à l’université de Grenoble-Alpes.

→ Données techniques

Titre original : Tōkyō jitensha bushi [東京自転車節]
Réalisateur : AOYAGI Taku [青柳 拓]
Année : 2022
Durée : 93 min.
Pays : Japon
Langue : japonais
Sous-titres : français
Production : ŌSAWA Kazuo [大澤一生]
Image : AOYAGI Taku, TSUJII Kiyoshi [辻井潔], ŌSAWA Kazuo
Musique : AKIYAMA Shū [秋山周]
Montage : TSUJII Kiyoshi

Synopsis

Avec la pandémie de Covid-19 au Japon, AOYAGI Taku, jeune diplômé d’une école de cinéma lesté d’une dette étudiante de 35 000 € se retrouve au chômage. Il décide de quitter sa région natale pour tenter sa chance à Tokyo, en rejoignant la plateforme de livraison Uber Eats. À l’aide d’un dispositif minimaliste, équipé de son smartphone et d’une caméra GoPro, le réalisateur filme son quotidien. Il nous entraîne dans une plongée inédite dans la capitale en pleine crise sanitaire, vue du côté du monde du travail et des « indispensables ». Autobiographie documentaire burlesque d’un Sisyphe millénial, Tokyo Uber Blues interroge, non sans autodérision, les nouvelles formes d’asservissement du « capitalisme de plateforme » et leur impact sur les rapports sociaux.

Réalisateur

Né en 1993 à Ichikawamisato dans le département de Yamanashi, AOYAGI Taku s’est formé au documentaire à l’Institut japonais de l’image animée, l’école de cinéma fondée par IMAMURA Shōhei. Il réalise le moyen-métrage de fin d’étude La ville où marche Hī [Hī-kun no aruku machi ひいくんのあるく町], tourné dans sa ville natale. Le film connaît même une sortie en salles en 2017. En 2019, il participe en tant que cadreur à la production de IDOL : Ah, impitoyable [IDOL – ā mujō IDOL–あゝ無情] documentaire sur un camp de recrutement d’idoles de l’agence artistique WACK. Il documente l’exposition du collectif d’artistes contemporains hyslom [ヒスロム] en Pologne et réalise le court-métrage Creuser un puits [Ido o, horu 井戸ヲ、ホル, 2020] également tourné dans sa ville natale. En 2021 il est sélectionné par la revue mensuelle Les Cahiers des beaux-arts [Bijutsu techō 美術手帖] comme l’un des cent artistes prometteurs des années 2020. Tokyo Uber Blues est son premier long métrage.

→ Bande-annonce (vosta)

Projection mardi 9 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 9 avril à 19 h 30. La séance sera suivie d’une discussion avec Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans.

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Annecy Orléans Prochaines projections

Kurdes de Tokyo [東京クルド], de HYŪGA Fumiari

Film primé lors de la 2e édition du festival Fenêtres sur le Japon.

Projection jeudi 30 mai 2024 (Annecy)

Projection le 30 mai 2024 à 20 h 30 au Cinéma La Turbine (3 Rue des Tisserands 74960 Annecy). Cette séance fait partie de Japannecy (événement 100% Culture Japonaise à Annecy) et sera présentée par Charlotte Lamotte, anthropologue et spécialiste du Japon, enseignante à l’université de Grenoble-Alpes.

→ Données techniques

Titre original : Tōkyō kurudo [東京クルド]
Réalisateur : HYŪGA Fumiari [日向史有]
Année : 2021
Durée : 103 min.
Pays : Japon
Langue : japonais, kurde, anglais
Sous-titres : français
Production : MAKI Tetsuo [牧哲雄], UEYAMA Emi [植山英美], MOTOKI Atsuko [本木敦子]
Image : MATSUMURA Toshiyuki [松村敏行], KANAZAWA Yūji [金沢裕司], SUZUKI Katsuhiko [鈴木克彦]
Son : MASUKO Akira [増子彰]
Montage : HATA Takeshi [秦岳志]

Synopsis

Au Japon, il est extrêmement difficile d’obtenir le statut de réfugié (en 2019 le taux d’acceptation était de 0,4 %). Ce documentaire, fruit de cinq ans d’entretiens, pointe sa caméra sur la vie de deux jeunes Kurdes qui tentent de vivre à Tokyo. Özhan travaille illégalement dans la démolition de bâtiments dans l’espoir de réaliser ses rêves, tout en luttant contre un fort sentiment d’aliénation vis-à-vis de son père et de la société japonaise. Son ami Ramazan, jeune bachelier empli d’optimisme, souhaite intégrer une école d’interprétariat, tandis que son oncle Mehmet est détenu dans un centre de rétention depuis plus d’un an.

Réalisateur

Né en 1980 à Tokyo, c’est en 2006 que HYŪGA Fumiari rejoint Documentary Japan, l’une des principales sociétés de production télévisuelles indépendantes du Japon, pour laquelle il réalise Devrions-nous prendre les armes ? [Jū wa torubeki ka 銃は取るべきか, 2015] sur la conscription des jeunes durant la guerre civile en Ukraine et Mon voisin syrien [Tonari no shiria hito となりのシリア人, 2016] qui documente une année dans la vie d’une famille de réfugiés syriens au Japon. En 2017, il remporte le prix d’excellence du Forum international du documentaire TokyoDocs pour son court métrage Tokyo kurudo [東京クルド] dans lequel il suit Özhan, un jeune kurde de dix-huit ans résident clandestin à Tokyo, le temps d’un été. Le film est sélectionné au 25e Festival international canadien du documentaire Hot Docs, ainsi qu’au 25e Festival international des cinémas d’Asie de Vesoul. Il poursuit son investigation de la communauté kurde du Japon et développe Tokyo Kurds en long métrage. Le film est sélectionné en compétition internationale au 23e Festival international du film de Jeonju. Il vient de terminer son second long-métrage documentaire I am a comedian [アイ アム ア コメディアン], sur un humoriste japonais censuré par les grands médias pour ses positions critiques vis-à-vis du gouvernement japonais.

→ Bande-annonce (vosta)

Projection dimanche 7 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 7 avril à 10 h 30. La séance sera suivie d’une discussion avec Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans. (Possibilité de réserver un bentō pour après la séance.)

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Soupe et Idéologie [スープとイデオロギー], de YANG Yong-hi

Projection vendredi 5 avril 2024 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 5 avril à 18 h 15. La séance sera suivie d’une discussion avec Shimosakai Mayumi, spécialiste de la question des zainichi. (Possibilité de réserver un bentō pour après la séance.)

→ Données techniques

Titre original : Sūpu to ideorogī [スープとイデオロギー]
Réalisatrice : YANG Yong-hi [ヤン ヨンヒ ou 梁英姫]
Année : 2022
Durée : 118 min.
Pays : Japon
Langues : coréen, japonais
Sous-titres : français
Production : YANG Yong-hi, BAEKHO JJ [白虎JJ]
Image : KATŌ Takanobu [加藤孝信], YANG Yong-hi, BAEKHO JJ
Direction musicale : CHO Young wuk [조영욱]
Montage : BAEKHO JJ, YANG Yong-hi
Animation : KOSHIDA Mika [こしだミカ]

Synopsis

La mère de la cinéaste Yang Yong-hi est l’une des dernières rescapées de la répression sanglante menée par les forces sud-coréennes, avec l’appui de l’occupant états-unien, après le soulèvement de l’île de Jeju (Corée du Sud) le 3 avril 1948. Mais sa démence sénile s’aggrave rendant de plus en plus difficile la transmission d’une histoire à la fois politique et familiale. Ce documentaire prend la forme d’une gigantesque anamnèse au cours de laquelle l’histoire individuelle d’une famille déchirée se superpose à l’histoire collective tragique du peuple coréen. Quête d’une catharsis par l’exorcisation des fantômes de l’Histoire, cette œuvre clôt une trilogie familiale entamée il y a près de vingt ans.

Réalisatrice

Née à Osaka, YANG Yong-hi est une réalisatrice et scénariste coréenne zainichi de deuxième génération. Son cinéma traite de questions identitaires et politiques où s’entrechoquent histoire collective et individuelle. Après des études à l’Université coréenne de Tokyo, elle travaille comme professeure, actrice de théâtre et animatrice radio. À partir de 1995, elle réalise des reportages télévisuels et des programmes d’information sur la Thaïlande, le Bangladesh, la Chine et d’autres pays asiatiques. En 1997, elle s’installe à New-York où elle réside six ans et obtient un master en études des médias à la New School. De retour au Japon en 2003, elle tourne son premier long-métrage documentaire Dear Pyongyang [ディア・ピョンヤン] (2005) qui suit le voyage de ses parents en visite à Pyongyang où ses trois frères aînés ont été envoyés par leur père dans le cadre d’un vaste programme de rapatriement qui s’est déroulé de la fin des années 1950 aux années 1970. Elle y dépeint sa relation conflictuelle avec son père, fervent militant et membre fondateur de l’Association générale des Coréens résidant au Japon [Zai nihon chōsenjin sōrengōkai 在日本朝鮮人総連合会] ou Chongryon, principal relais d’influence du gouvernement nord-coréen au sein de la diaspora coréenne au Japon. Le film, qui lui vaut d’être interdite de séjour en Corée du Nord, est acclamé par la critique et remporte un prix spécial du jury au Festival du film de Sundance et le prix NETPAC au Festival de Berlin. En 2009 elle réalise Goodbye, Pyongyang [Itoshiki Sona 愛しきソナ] sur sa nièce qui vit en Corée du Nord. En 2012 elle tourne une première fiction inspirée de sa vie réelle Our Homeland [Kazoku no kuni 兄―かぞくのくに]. Le film est sélectionné pour le 85e Oscar du meilleur film étranger. Au Japon, elle a également publié plusieurs ouvrages sur son histoire familiale, ainsi qu’un roman L’Histoire de l’Université coréenne [Chōsen daigakkō monogatari 朝鮮大学校物語, éditions Kadokawa, 2018]. Soupe et Idéologie, son dernier long-métrage, a reçu le Grand Prix de la 16e édition du Festival du cinéma japonais contemporain Kinotayo (2022).

→ Bande-annonce (vosta)

Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2023. Il sera projeté le samedi 18 novembre 2023 à 15 h dans l’amphithéâtre Buffon du campus des Grands Moulins de l’Université Paris Cité (au RdC du bâtiment Buffon – l’entrée se trouve au 15 rue Hélène Brion). La projection sera suivie d’une discussion.

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Une fourmi contre-attaque [アリ地獄天国], de TSUCHIYA Tokachi

Synopsis

Selon les chiffres officiels, au Japon, entre 2006 et 2017, 5 233 personnes ont été victimes de karōshi [過労死], mot désignant la mort par surmenage. Nishimura, jeune chef des ventes d’une entreprise de déménagement travaille sans compter, jusqu’à dix-neuf heures par jour. Épuisé, il provoque un accident de la route avec son véhicule de fonction et se voit contraint de signer une reconnaissance de dette abusive envers son employeur. Pour protester contre ces pratiques illégales, il décide de rejoindre un syndicat. C’est alors que ses ennuis commencent. Il est bientôt rétrogradé, jusqu’à se retrouver en charge de la déchiqueteuse de documents. Plongée au cœur de la vie d’un employé durant trois ans, Une fourmi contre-attaque constitue une mise à nu brutale des abus d’un capitalisme toujours plus répressif. Le documentaire ouvre aussi un horizon d’espérance en filmant les actions collectives pour la défense des droits et de la dignité des travailleurs.

→ Réalisateur

TSUCHIYA Tokachi [土屋トカチ] est né en 1971 dans le département de Kyoto. Après avoir travaillé comme journalier dans différents secteurs, en étant tour à tour livreur de journaux, commis de librairie et ouvrier en usine, il débute dans le milieu du cinéma en 1999. En 2006 il fonde le collectif Low Position avec les documentaristes ĪDA Motoharu [飯田 基晴] et TOKIDA Takashi [常田高志]. Observateur du monde du travail et des laissés-pour-compte du capitalisme, il s’attache à dénoncer les black kigyō [burakku kigyō ブラック企業], terme désignant au Japon les entreprises exploitant leurs salariés dans des conditions de travail dégradées. En 2008, il se fait remarquer par un premier long-métrage A Normal Life Please [Futsū no shigoto ga shitai フツーの仕事がしたい], dans lequel il suit un conducteur livreur de béton victime de discrimination syndicale qui tente de faire valoir ses droits. Son film est primé par le 17e Festival de Raindance (Londres) et le 6e Festival international du film de Dubaï. On lui doit également The Aging Degradation [Keinen rekka 経年劣化] (2013) et Secret of Konbini [Konbini no himitsu コンビニの秘密] (2017). Une fourmi contre-attaque est son dernier long-métrage. Sélectionné au Festival international de Yamagata, il a été récompensé du prix Nippon Online lors de la 20e édition du festival Nippon Connection (Francfort).

→ Bande annonce (vosta)

Données techniques

Titre original : Ari jigoku tengoku [アリ地獄天国]
Réalisateur : TSUCHIYA Tokachi [土屋トカチ]
Année : 2019
Durée : 98 min.
Pays : Japon
Langue : japonais
Sous-titres : français
Production : groupe Low Position
Image : TSUCHIYA Tokachi
Son : TSUCHIYA Tokachi
Montage : TSUCHIYA Tokachi

Projection vendredi 22 septembre 2023 (Annecy)

Projection le 22 septembre 2023 à 19 h au Téléphérique (Cinémathèque des pays de Savoie et de l’Ain – 12 bis Route d’Annecy 74290 Veyrier-du-Lac). La séance sera suivie d’une discussion avec Charlotte Lamotte, anthropologue et spécialiste du Japon, enseignante à l’université de Grenoble-Alpes, et Dimitri Ianni.

Projection dimanche 16 avril 2023 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 16 avril 2023 à 11 h (ciné bentō). La projection sera suivie d’un échange avec Aline Henninger, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans.

Projection samedi 1er avril 2023 (Lyon)

Le film sera projeté le 1er avril à 11 h au Cinéma Comoedia (13 avenue Berthelot 69007 Lyon). La séance sera suivie d’un échange avec Dimitri Ianni et Nicolas Pinet.

Projection samedi 26 novembre 2022 (Vannes)

La séance aura lieu à 14 h 30 au cinéville Garenne (12bis Rue Alexandre le Pontois, 56000 Vannes). La projection sera suivie d’un échange avec Anne-Lise Mithout, maîtresse de conférences à l’Université Paris Cité.

Projection jeudi 27 octobre 2022 (Genève)

Projection-débat aux cinémas du Grütli (Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève, Suisse. Tél : +41 22 320 78 78).

Projection jeudi 22 septembre 2022 (Vevey)

La projection est organisée par le ciné-club Indiana. Elle aura lieu à l’Espace Indiana (chemin du verger, 101800 Vevey, Suisse) à 19 h.

Projection samedi 27 août 2022 (Lussas)

Une fourmi contre-attaque, de TSUCHIYA Tokachi a été projeté en VOSTFR lors des États généraux du film documentaire qui se sont déroulés du 21 au 27 août à Lussas (Ardèche).
Samedi 27 Août 2022 à 10:00, Salle des fêtes. Billetterie

Projection lundi 16 mai 2022 (Paris)

Lundi 16 mai 2022, la Cinémathèque du documentaire à la Bpi projette dans le cadre de son programme Fenêtre sur festivals les deux documentaires lauréats de l’édition 2021 du festival Fenêtres sur le Japon, Écouter le ciel, de KOMORI Haruka (18 h) et Une fourmi contre-attaque, de TSUCHIYA Tokachi (20 h), qui ont été sous-titrés en français. Les deux projections auront lieu au Cinéma 2 du Centre Pompidou (Place Georges-Pompidou, 75004 Paris).

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Écouter le ciel [空に聞く], de KOMORI Haruka

Synopsis

La vie d’ABE Hiromi [阿部裕美], habitante de la commune de Rikuzentakata dévastée par les eaux a été bouleversée par le tsunami qui a frappé la côte est du Japon le 11 mars 2011. Après la catastrophe, de nombreuses stations de radio locales voient le jour afin de fournir un soutien psychologique et des informations sur la reconstruction aux populations locales. Dès la création de Rikuzentakata saigai FM [陸前高田災害FM], ABE Hiromi s’investit comme animatrice radio, recueillant la parole des sinistrés durant plus de trois ans et demi. La caméra de KOMORI Haruka la suit avec une grande délicatesse. Film sur la parole, la transmission de la mémoire collective et le besoin de sociabilité, Écouter le ciel ajoute à l’édifice mémoriel des rescapés une pierre indispensable face à l’oubli et à la transformation du paysage qui, à mesure de l’avancement des travaux monumentaux d’élévation du sol, érode les mémoires.

Réalisatrice

KOMORI Haruka [小森はるか] est née dans le département de Shizuoka et diplômée en arts intermédia des Beaux-Arts de Tokyo, ainsi que de la Film School of Tokyo. Au cours de ses études elle réalise quelques courts-métrages dont The Place Named (2012). Après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, elle s’engage comme bénévole dans l’aide aux populations sinistrées. Elle se rend dans la région du Tōhoku en compagnie de la peintre et écrivaine SEO Natsumi [瀬尾夏美]. Ensemble, elles s’installent dans la commune de Rikuzentakata afin de poursuivre un travail de création basé sur l’enregistrement de paysages et de témoignages de ses habitants. Elles co-réalisent ainsi des installations telles que Under the Wave, On the Ground (2014). En 2015, elles déménagent à Sendai, la ville principale de la région et fondent l’association artistique NOOK, afin de travailler sur la transmission de la mémoire. En 2017, KOMORI Haruka réalise son premier long-métrage, Trace of Breath, qui remporte le prix du Jury de la 12e édition du festival Kinotayo (Paris). Écouter le ciel (2018) est son deuxième long-métrage documentaire. Elle vient de co-réaliser La Ville en deux strates [Nijū no machi / kōtaichi no uta o amu 二重のまち/交代地のうたを編む], primé lors du festival Sheffield DocFest 2021 et sélectionné pour la 15e édition du festival Kinotayo.

Bande-annonce (vostf)

Données techniques

Titre original : Sora ni kiku [空に聞く]
Réalisatrice : KOMORI Haruka [小森はるか]
Année : 2018
Durée : 73 min.
Pays : Japon
Langue : japonais
Sous-titres : français
Production : Musée d’art de la préfecture d’Aichi
Image : KOMORI Haruka, FUKUHARA Yūsuke [福原悠介]
Son : FUKUHARA Yūsuke
Montage : KOMORI Haruka, FUKUHARA Yūsuke

Projection samedi 23 septembre 2023 (Annecy)

Projection le 23 septembre 2023 à 19 h au Téléphérique (Cinémathèque des pays de Savoie et de l’Ain – 12 bis Route d’Annecy 74290 Veyrier-du-Lac). La séance sera suivie d’une discussion avec Charlotte Lamotte, anthropologue et spécialiste du Japon, enseignante à l’université de Grenoble-Alpes, et Dimitri Ianni.

Projection lundi 17 avril 2023 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 17 avril 2023 à 19 h 30 (ciné rencontre).

Projection samedi 1er avril 2023 (Lyon)

Le film sera projeté le 1er avril à 13 h 45 au Cinéma Comoedia (13 avenue Berthelot 69007 Lyon). La séance sera suivie d’un échange avec Dimitri Ianni et Nicolas Pinet.

Projection jeudi 27 octobre 2022 (Genève)

Projection-débat aux cinémas du Grütli (Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève, Suisse. Tél : +41 22 320 78 78).

Projection lundi 16 mai 2022 (Paris)

Lundi 16 mai 2022, la Cinémathèque du documentaire à la Bpi projette dans le cadre de son programme Fenêtre sur festivals les deux documentaires lauréats de l’édition 2021 du festival Fenêtres sur le Japon, Écouter le ciel, de KOMORI Haruka (18 h) et Une fourmi contre-attaque, de TSUCHIYA Tokachi (20 h), qui ont été sous-titrés en français. Les deux projections auront lieu au Cinéma 2 du Centre Pompidou (Place Georges-Pompidou, 75004 Paris). Il est possible d’acheter les billets en ligne en cliquant ici.

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Yama – Coup pour coup [山谷—やられたらやりかえせ], de SATŌ Mitsuo et YAMAOKA Kyōichi

Synopsis

En décembre 1984, le réalisateur SATŌ Mitsuo entreprend le tournage d’un documentaire décrivant la vie des ouvriers journaliers dans le quartier de San’ya à Tokyo. Le 22 décembre il est assassiné par un membre du groupe yakuza qui contrôle le marché de l’emploi des journaliers. YAMAOKA Kyōichi, membre de la Sōgidan, le syndicat des ouvriers journaliers de San’ya, prend sa suite. Il sera également assassiné le 13 janvier 1986.

Prenant pour point de départ un conflit entre le syndicat des journaliers et le groupe yakuza qui les exploite, Yama – Coup pour coup se veut un film de combat, dénonçant les mécanismes d’exploitation dans les « yoseba », ces ghettos regroupant une réserve de main d’œuvre ouvrière à bas coût sur le dos de laquelle s’est forgée la prospérité du pays. Pensé et réalisé comme une arme de lutte et un outil de conscientisation, le film est une radioscopie brutale et sans concession d’un capitalisme japonais prisonnier de ses racines colonialistes, de sa pègre et de son idéologie impérialiste.

Novembre 1983 : les ouvriers journaliers de San’ya font face au groupe yakuza Nishido (DR)

Projection mardi 23 mai 2023 (Genève)

Le film sera projeté le 23 mai 2023 à 20 h aux Cinémas du Grütli (Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève, Suisse. Tél : +41 22 320 78 78), salle Henri Langlois. La séance sera suivie d’une discussion avec Dimitri Ianni. Organisation Université de Genève, Faculté des lettres, Département ESTAS, Unité d’études japonaises.

Projection dimanche 16 avril 2023 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 16 avril 2023 à 13 h 40. La projection sera suivie d’un échange avec Nicolas Pinet.

Projection mercredi 4 janvier 2023 (Paris)

Projection au Forum des images le 4 janvier 2023 à 20 h 30. Projection suivie d’un échange avec Dimitri Ianni et Nicolas Pinet.

Projection vendredi 4 février 2022 (Saint-Denis)

Projection durant les 22es Journées cinématographiques au Cinéma L’Écran (14 Passage de l’Aqueduc, 93200 Saint-Denis), vendredi 4 février 2022 à 18 h 30. Séance présentée par Dimitri Ianni, critique et programmateur.

Projection vendredi 17 septembre 2021 (Paris)

Le film documentaire Yama – Coup pour coup [Yama – yararetara yarikaese 山谷—やられたらやりかえせ] de SATŌ Mitsuo et YAMAOKA Kyōichi (1985, 110 minutes, vostf) sera projeté au Cinéma La Clef (34 rue Daubenton, 75005 Paris) vendredi 17 septembre (ouverture de la salle à 19 h 30, début de la projection à 20 h, prix libre).

Ce documentaire mythique décrivant la lutte des ouvriers journaliers dans le Tokyo des années 1980 est projeté pour la première fois en version Blu-ray avec des sous-titres français préparés pour l’occasion, grâce au travail précieux de Nathalie Benady et Christine Lévy.

Organisation : Dimitri Ianni et Nicolas Pinet
Contact : projections@fenetres-japon.fr

Pour aller plus loin

Textes

  • Gonon, Anne, « Les travailleurs journaliers », Cipango. Cahiers d’études japonaises, n° 2, 1993.
  • Gonon, Anne, Précarité et Isolement social : le monde des travailleurs journaliers japonais, Tokyo, Maison franco-japonaise, « Monographies de la MFJ », 1995, 220 p.
  • Mukai, Kōichirō, « La lutte de San’ya continue », Agone, n° 65, 2020, p. 239-254.
  • Pelletier, Philippe, « Qualité de la ville et ghettos de travailleurs journaliers au Japon », in Augustin Berque [dir.], La Qualité de la ville: urbanité française, urbanité nippone, Tokyo, Maison franco-japonaise, « Publications de la Maison franco-japonaise », 1987, p. 217-233.
  • Pelletier, Philippe, « Doyagai どや街 : le ghetto », in Philippe Bonnin, Masatsugu Nishida et Shigemi Inaga [dir.], Vocabulaire de la spatialité japonaise, Paris, CNRS, 2014, p. 112-114.
  • Pons, Philippe, Misère et Crime au Japon : du XVIIe siècle à nos jours, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 1999, 551 p.
  • Traimond, Jean-Manuel, Le Japon mal rasé : voyage chez les anarchistes, les burakumin, les coréens-du-Japon, les uilta, et les autres, Lyon, Atelier de création libertaire, 2000, 145 p.

Films

  • Kim, Mi-re, Nogada, 2005.
  • Ogawa, Shinsuke [小川紳介], Dokkoi! ningen bushi kotobuki jiyū rōdōsha no machi [どっこい ! 人間節 寿・自由労働者の街 ; Dokkoi ! : Le Chant humain. Kotobuki : Le Quartier des ouvriers libérés], documentaire, Dimenshon [ディメンション], [1975] 2016.
  • Watanabe Takaaki [渡辺孝明], 81 kotobuki doyagai – ikiru [’81寿ドヤ街 - 生きる ; Le Doyagai de Kotobuki en 1981 : Vivre], documentaire, Yokohama dokyumento firumu [横浜ドキュメントフィルム], 1981.
  • Watanabe Takaaki [渡辺孝明], Kotobuki doyagai ikiru 2 [寿ドヤ街 生きる2 ; Le Doyagai de Kotobuki : Vivre 2], documentaire, Yokohama dokyumento firumu [横浜ドキュメントフィルム], 1984.
Catégories
Fenêtres sur le Japon 2021-2022 Orléans Paris Projections Saint-Denis

Qui a volé le chaudron ?[月夜釜合戦], de SATŌ Leo

Synopsis

Lorsque le chef local des yakuzas se fait voler son « chaudron sacré », symbole de son pouvoir, une guerre pour le retrouver éclate entre ses hommes, un gamin de 12 ans, une prostituée et un pickpocket. Inspiré d’un classique du rakugo, tourné en 16 mm avec des habitants du quartier, Qui a volé le chaudron ? a été financé grâce à des dons et a demandé cinq années de travail. À la frontière du documentaire et de la fiction, le film se veut un hommage à la vitalité et au pouvoir de résistance du peuple de Kamagasaki tout autant qu’une comédie carnavalesque.

Réalisateur

SATŌ Leo [佐藤零郎] est né en 1981 à Kyoto. Il se forme au documentaire aux côtés du réalisateur SATŌ Makoto [佐藤真], le réalisateur de Vivre sur la rivière Agano [Aga ni ikiru 阿賀に生きる, 1992]. Travaillant de façon indépendante, il tourne en 2009 un premier documentaire Élégie du parc Nagai [Nagai seishun yoi yume uta 長居青春酔夢歌], consacré aux mobilisations contre l’expulsion des sans-abri du parc Nagai, dans le cadre des championnats du monde d’athlétisme d’Osaka. Qui a volé le chaudron ? est son premier long-métrage de fiction. Il a été récompensé du Grand Prix de la compétition internationale au Porto/Post/Doc, ainsi que du Prix du jury et du Prix de la meilleure image lors de la 14e édition du festival Kinotayo (Paris).

Bande-annonce (vost anglais)

Projection mardi 18 avril 2023 (Orléans)

Projection au cinéma Les Carmes le 18 avril 2023 à 19 h 30 (ciné rencontre).

Projection dimanche 6 février 2022 (Saint-Denis)

Projection durant les 22es Journées cinématographiques au Cinéma L’Écran (14 Passage de l’Aqueduc, 93200 Saint-Denis), dimanche 6 février 2022 à 14 h 00. Séance présentée par Dimitri Ianni, critique et programmateur.

Projection vendredi 12 novembre 2021

Après la projection, le 17 septembre 2021, du documentaire Yama – Coup pour coup (1985), décrivant les luttes des ouvriers journaliers de San’ya à Tokyo au début des années 1980, Fenêtres sur le Japon vous invite à poursuivre l’exploration des yoseba, ces quartiers regroupant la main d’œuvre journalière du pays, par le prisme cette fois d’une fiction contemporaine tournée dans le quartier de Kamagasaki à Osaka.

Qui a volé le chaudron ? [Tsuki yo kama gassen 月夜釜合戦] de SATŌ Leo (2017, 115 minutes, VOSTF) sera projeté au Cinéma La Clef (34 rue Daubenton, 75005 Paris) vendredi 12 novembre (ouverture de la salle à 19 h 30, début de la projection à 20 h, prix libre).

Ce film a été projeté lors de sa première internationale au 33e Festival international du film Entrevues Belfort (2018) sous le titre The Kamagasaki Cauldron War.