L’édition 2021 du festival Fenêtres sur le Japon aura lieu les vendredi 3 décembre et samedi 4 décembre 2021 à Paris, dans le treizième arrondissement. L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles.
→ Les lieuxdu festival (1) : Auditorium de l’INALCO (vendredi 3 décembre)
L’auditorium de l’INALCO se trouve au RdC du 65 rue des Grands Moulins, Paris 13e.
→ Transports
Métro Ligne ⑭ et RER Ⓒ, arrêt Bibliothèque François Mitterand
Bus Lignes 62 et 89 arrêt Porte de France
Bus Lignes 64 et 132 arrêt Bibliothèque François Mitterand
Bus Ligne 325, arrêt Watt ou Bibliothèque François Mitterand
Tramway T3a, arrêt Avenue de France
→ Plan du quartier
→ Les lieuxdu festival (2) : Amphithéâtre 11E du campus des Grands Moulins de l’Université de Paris (samedi 4 décembre)
L’amphithéâtre 11E se trouve sur le campus des Grands Moulins de l’Université de Paris, au 3e étage de la Halle aux farines, 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e – voir ce plan du bâtiment, p. 4).
→ Transports
Métro Ligne ⑭ et RER Ⓒ, arrêt Bibliothèque François Mitterand
Bus Lignes 62 et 89 arrêt Porte de France
Bus Lignes 64 et 132 arrêt Bibliothèque François Mitterand
Bus Ligne 325, arrêt Watt ou Bibliothèque François Mitterand
L’édition 2021 du festival Fenêtres sur le Japon aura lieu les vendredi 3 décembre et samedi 4 décembre 2021 à Paris, dans le treizième arrondissement. Les projections auront lieu le vendredi 3 décembre dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). Le 4 décembre, elles auront lieu dans l’amphithéâtre 11E de l’Université de Paris (campus des Grands Moulins, 3e étage de la Halle aux farines, 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e – voir ce plan du bâtiment, p. 4). Pour plus de détails, voir Festival 2021 : détails pratiques.
L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles. Toutes les projections seront suivies de discussions.
→ Vendredi 3 décembre 2021
10 h – 13 h An Ant Strikes Back [アリ地獄天国] de TSUCHIYA Tokachi (vost anglais, 98 min.). La projection sera suivie d’un échange en visioconférence avec le réalisateur, avec l’aide de Takahata Yūki (interprétariat).
Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il sera projecté le samedi 4 décembre 2021 à 15 h dans l’amphithéâtre 11E de l’Université de Paris (campus des Grands Moulins, 3e étage de la Halle aux farines [voir ce plan, p. 4], 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion animée par Dimitri Ianni.
→ Données techniques
Titres originaux : Higashi ajia han-nichi busō sensen [東アジア反日武装戦線], Dong-asiaban-ilmujangjeonseon [동아시아반일무장전선] Titre utilisé pour la diffusion au Japon : Ōkami o sagashite [狼をさがして] Réalisatrice : KIM Mi-re [김미례] Année : 2019 Durée : 74 min. Pays : Corée du Sud Langue : japonais, coréen Sous-titres : français Production : Gaam Pictures Image : PARK Hong-yeol Son : JUNG Sung-hwan, KIM Byung-oh Musique : PARK Hyun-yoo Montage : LEE Eun-soo, KIM Mi-re
→ Synopsis
Le 30 août 1974, une explosion fait voler en éclats la façade vitrée du siège de Mitsubishi Heavy Industries en plein cœur de Tokyo, provoquant la mort de huit personnes et faisant près de 300 blessés. L’attentat est revendiqué par la brigade des « Loups », une cellule du Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est. Deux autres cellules du Front se livrent à une série d’attentats similaires et ciblent des groupes industriels ayant fait fortune avant la guerre grâce à l’expansionnisme colonial dans la zone Pacifique. En retraçant la trajectoire et le destin des membres de ces cellules, la réalisatrice KIM Mi-re signe un film à la fois émouvant, poétique et politique qui lève le voile sur un pan méconnu de l’histoire contemporaine du Japon.
→ Réalisatrice
KIM Mi-re [김미례] est née en 1964 au nord de la province de Chungcheong, en Corée du Sud. Diplômée en langue allemande de l’université Hankuk des études étrangères (Séoul), elle est réalisatrice et productrice indépendante de documentaires. Ses films s’attachent à décrire les conditions de vie et les mouvements de lutte du monde ouvrier en Corée du Sud en dévoilant aussi les racines des mécanismes d’exploitation. En 2003, son documentaire Nous sommes des ouvriers, ou non? [Nodongjada Anida 노동자다아니다], qui donne la parole à quelques-uns des 20 000 chauffeurs de Remicon, ces camions-toupies qui approvisionnent en ciment les sites de BTP du pays, obtient le prix du documentaire au Festival international de films de Fribourg. En 2005, elle réalise Nogada [노가다] qui, partant de son père ouvrier maçon, dresse un état des lieux des conditions de vie des travailleurs journaliers du bâtiment en Corée du Sud et au Japon. Avec Weabak [외박] (2009), elle suit la grève massive de 2007-2008 des femmes intérimaires de la chaîne de grande distribution Homever pour la sauvegarde de leur emploi. En 2013, elle s’intéresse aux ouvriers des télécoms avec Sanda: Surviving [산다] qui obtient le prix du meilleur documentaire coréen au 5e Festival international du film documentaire DMZ. Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est est son cinquième long-métrage documentaire. En 2021, elle est récompensée du prix de la meilleure réalisatrice de documentaire lors des 8e Wildflower Film Awards qui récompensent le cinéma indépendant coréen.
Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il sera projecté le samedi 4 décembre 2021 à 10 h 30 dans l’amphithéâtre 11E de l’Université de Paris (campus des Grands Moulins, 3e étage de la Halle aux farines [voir ce plan, p. 4], 15, esplanade Pierre Vidal-Naquet, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion animée par Dimitri Ianni.
→ Données techniques
Titre original : Sora ni kiku [空に聞く] Réalisatrice : KOMORI Haruka [小森はるか] Année : 2018 Durée : 73 min. Pays : Japon Langue : japonais Sous-titres : anglais Production : Musée d’art de la préfecture d’Aichi Image : KOMORI Haruka, FUKUHARA Yūsuke [福原悠介] Son : FUKUHARA Yūsuke Montage : KOMORI Haruka, FUKUHARA Yūsuke
→ Synopsis
La vie d’ABE Hiromi [阿部裕美], habitante de la commune de Rikuzentakata dévastée par les eaux a été bouleversée par le tsunami qui a frappé la côte est du Japon le 11 mars 2011. Après la catastrophe, de nombreuses stations de radio locales voient le jour afin de fournir un soutien psychologique et des informations sur la reconstruction aux populations locales. Dès la création de Rikuzentakata saigai FM [陸前高田災害FM], ABE Hiromi s’investit comme animatrice radio, recueillant la parole des sinistrés durant plus de trois ans et demi. La caméra de KOMORI Haruka la suit avec une grande délicatesse. Film sur la parole, la transmission de la mémoire collective et le besoin de sociabilité, Listening to the air ajoute à l’édifice mémoriel des rescapés une pierre indispensable face à l’oubli et à la transformation du paysage qui, à mesure de l’avancement des travaux monumentaux d’élévation du sol, érode les mémoires.
→ Réalisatrice
KOMORI Haruka [小森はるか] est née dans le département de Shizuoka et diplômée en arts intermédia des Beaux-Arts de Tokyo, ainsi que de la Film School of Tokyo. Au cours de ses études elle réalise quelques courts-métrages dont The Place Named (2012). Après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, elle s’engage comme bénévole dans l’aide aux populations sinistrées. Elle se rend dans la région du Tōhoku en compagnie de la peintre et écrivaine SEO Natsumi [瀬尾夏美]. Ensemble, elles s’installent dans la commune de Rikuzentakata afin de poursuivre un travail de création basé sur l’enregistrement de paysages et de témoignages de ses habitants. Elles co-réalisent ainsi des installations telles que Under the Wave, On the Ground (2014). En 2015, elles déménagent à Sendai, la ville principale de la région et fondent l’association artistique NOOK, afin de travailler sur la transmission de la mémoire. En 2017, KOMORI Haruka réalise son premier long-métrage, Trace of Breath, qui remporte le prix du Jury de la 12e édition du festival Kinotayo (Paris). Listening to the Air (2018) est son deuxième long-métrage documentaire. Elle vient de co-réaliser La ville en deux strates [Nijū no machi / kōtaichi no uta o amu 二重のまち/交代地のうたを編む], primé lors du festival Sheffield DocFest 2021 et sélectionné pour la 15e édition du festival Kinotayo.
Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il sera projecté le vendredi 3 décembre 2021 à 18 h 30 dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’une discussion animée par Hélène Le Bail.
→ Données techniques
Titre original : Ushiku [牛久] Réalisateur : Thomas Ash Année : 2021 Durée : 87 min. Pays : Japon Langue : japonais, anglais Sous-titres : anglais Production : Thomas Ash, Daniel Ndevu Image : Thomas Ash Son : Thomas Ash Montage : Thomas Ash
→ Synopsis
Le taux d’acceptation des demandes d’asile au Japon est inférieur à 1 % et le plus bas des pays de l’OCDE. C’est au cœur d’un des centres de détention des demandeurs d’asile, situé dans la ville d’Ushiku au nord-est de Tokyo, que la caméra de Thomas Ash nous invite à pénétrer de manière clandestine afin de recueillir le témoignage de demandeurs d’asile emprisonnés. D’une force et d’un courage bouleversants, le film dépeint l’enfer psychique et physique de détentions souvent prolongées. Tourné dans le contexte de la pandémie de COVID-19 avec, en point de mire, le spectacle des JO de Tokyo, Ushiku jette une lumière crue sur une réalité méconnue.
→ Réalisateur
Thomas ASH est un réalisateur de documentaires indépendant né aux États-Unis. Titulaire d’un master en production audiovisuelle de l’université de Bristol (Royaume-Uni), il vit et travaille au Japon depuis une vingtaine d’années. Ses films abordent les thèmes de la santé et de la médecine comme dans Dying at Home et Suturing Cultures, deux documentaires télévisuels traitant respectivement des soins en fin de vie et de l’avenir des médecins au Japon. Son premier long métrage, The Ballad of Vicki and Jake, portrait d’une famille sans-abri en proie à des problèmes d’addiction à la drogue, a été primé au festival Visions du Réel de 2006. S’ensuit Jake, Not Finished Yet en 2009. Dans In the Grey Zone puis A2-B-C, il s’intéresse aux enfants vivant dans la zone d’exclusion nucléaire après la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Avec -1287, il dresse un portrait émouvant de Kazuko, une femme en fin de vie – thème qu’il prolonge avec son film suivant Sending Off où les patients d’un petit village rural reçoivent des soins à domicile. Ushiku est son dernier long-métrage. Il a reçu le prix Nippon Docs du meilleur documentaire lors de la 20e édition du Festival Nippon Connection (Francfort) ainsi que le prix de la compétition Asie lors de la dernière édition du Festival international du film documentaire DMZ (Corée du Sud).
Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon2021. Il sera projecté le vendredi 3 décembre 2021 à 15 h dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e).
La projection sera suivie d’un échange en visioconférence avec la co-réalisatrice du film, Laura Liveranianimé par Jean-Michel Butel.
→ Données techniques
Titre original : Ainu Neno an Ainu [アイヌ・ネノアン・アイヌ] Réalisateurs : Laura LIVERANI & Neo SORA [空 音央] Année : 2021 Durée : 73 min. Pays : Japon Langue : japonais, aïnou Sous-titres : anglais Production : Lunch Bee House (Laura LIVERANI, Neo SORA, Valy THORSTEINSDOTTIR [Valý ÞÓRSTEINSDÓTTIR]) Image : Neo SORA & Laura LIVERANI Son : KAWAKAMI Takuya [川上拓也] Montage : KAWAKAMI Takuya, Neo SORA
→ Synopsis
Fruit d’un projet documentaire ethnographique comprenant une série photographique, Ainu Neno an Ainu forme un recueil d’histoires et de témoignages d’Aïnous, un peuple autochtone vivant dans le nord de l’archipel, en particulier sur l’île septentrionale de Hokkaidō, annexée par le Japon en 1869. Maya, une jeune Aïnoue habitant le village de Nibutani, dont plus de 70% de la population est d’ascendance aïnoue, tisse l’écheveau de ces récits à travers lesquels s’esquissent les mouvements de l’histoire, de l’assimilation forcée à la discrimination subie, jusqu’à une récente revitalisation de la culture et de l’héritage aïnou. Servi par la beauté des cadres de Neo SORA et Laura LIVERANI, Ainu Neno an Ainu constitue un document rare : des récits à la fois intimes et collectifs qui interrogent notre rapport à l’altérité et à la place des cultures autochtones dans la modernité.
→ Réalisateurs
Laura LIVERANI est photographe documentaire et chargée de cours, titulaire d’un master en arts et médias de l’Université de Bologne et diplômée en études photographiques de l’université de Westminster à Londres. Elle partage sa vie entre l’Italie et le Japon. Son travail à dimension socio-anthropologique porte sur les questions de communauté et d’identité. Elle collabore aussi bien à des projets indépendants qu’à des commandes artistiques. Ses œuvres sont exposées dans de nombreux festivals et institutions culturelles à travers le monde. En 2014 elle rejoint Lunch Bee House, collectif d’artistes qui initie le projet documentaire Ainu Neno an Ainu, ayant pour but de recueillir et mettre en forme des récits aïnous. Une version installation du projet a été exposée à l’Institut culturel italien de Tokyo en 2017 ainsi qu’à la galerie G/P de Tokyo en 2018. Ainu Neno an Ainu est son premier long-métrage documentaire.
Neo SORA est artiste et réalisateur, diplômé en études cinématographiques et en philosophie de l’université wesleyenne de l’Ohio, Neo SORA partage sa vie entre New-York et Tokyo. En tant que réalisateur il a produit et tourné des courts métrages, des documentaires, des clips musicaux, des spots publicitaires de mode ainsi qu’un film de concert. En 2014, il cofonde le collectif d’artistes Lunch Bee House avec lequel il se lance dans le projet documentaire Ainu Neno an Ainu. En 2017, il fait partie des invités de « Talents Tokyo », la seule édition asiatique de « Berlinale Talents », un programme de soutien aux jeunes talents mis en place par la Berlinale, le Festival international de film de Berlin. En compagnie de l’artiste Albert Tholen, il forme le duo artistique Zakkubalan qui travaille à l’intersection de la photographie et du cinéma. En 2020, il écrit et réalise le court-métrage The Chicken, adapté d’une nouvelle de Shiga Naoya [志賀 直哉]. Son film est sélectionné dans la compétition des Pardi di domani au Festival international du film de Locarno. Ainu Neno an Ainu est son premier long-métrage documentaire.
Ce film fait partie des 5 documentaires sélectionnés pour le festival Fenêtres sur le Japon 2021. Il sera projecté le vendredi 3 décembre 2021 à 10 h dans l’auditorium de l’INALCO (65 rue des Grands Moulins, Paris 13e). La projection sera suivie d’un échange en visioconférence avec le réalisateur, avec l’aide de Takahata Yūki (interprétariat).
→ Données techniques
Titre original : Ari jigoku tengoku [アリ地獄天国] Réalisateur : TSUCHIYA Tokachi [土屋トカチ] Année : 2019 Durée : 98 min. Pays : Japon Langue : japonais Sous-titres : anglais Production : groupe Low Position Image : TSUCHIYA Tokachi Son : TSUCHIYA Tokachi Montage : TSUCHIYA Tokachi
→ Synopsis
Selon les chiffres officiels, au Japon, entre 2006 et 2017, 5 233 personnes ont été victimes de karōshi [過労死], mot désignant la mort par surmenage. Nishimura, jeune chef des ventes d’une entreprise de déménagement travaille sans compter, jusqu’à dix-neuf heures par jour. Épuisé, il provoque un accident de la route avec son véhicule de fonction et se voit contraint de signer une reconnaissance de dette abusive envers son employeur. Pour protester contre ces pratiques illégales, il décide de rejoindre un syndicat. C’est alors que ses ennuis commencent. Il est bientôt rétrogradé, jusqu’à se retrouver en charge de la déchiqueteuse de documents. Plongée au cœur de la vie d’un employé durant trois ans, An Ant Strikes Back constitue une mise à nu brutale des abus d’un capitalisme toujours plus répressif. Le documentaire ouvre aussi un horizon d’espérance en filmant les actions collectives pour la défense des droits et de la dignité des travailleurs.
→ Réalisateur
TSUCHIYA Tokachi [土屋トカチ] est né en 1971 dans le département de Kyoto. Après avoir travaillé comme journalier dans différents secteurs, en étant tour à tour livreur de journaux, commis de librairie et ouvrier en usine, il débute dans le milieu du cinéma en 1999. En 2006 il fonde le collectif Low Position avec les documentaristes ĪDA Motoharu [飯田 基晴] et TOKIDA Takashi [常田高志]. Observateur du monde du travail et des laissés-pour-compte du capitalisme, il s’attache à dénoncer les black kigyō [burakku kigyō ブラック企業], terme désignant au Japon les entreprises exploitant leurs salariés dans des conditions de travail dégradées. En 2008, il se fait remarquer par un premier long-métrage A Normal Life Please [Futsū no shigoto ga shitai フツーの仕事がしたい], dans lequel il suit un conducteur livreur de béton victime de discrimination syndicale qui tente de faire valoir ses droits. Son film est primé par le 17e Festival de Raindance (Londres) et le 6e Festival international du film de Dubaï. On lui doit également The Aging Degradation [Keinen rekka 経年劣化] (2013) et Secret of Konbini [Konbini no himitsu コンビニの秘密] (2017). An Ant Strikes Back est son dernier long-métrage. Sélectionné au Festival international de Yamagata, il a été récompensé du prix Nippon Online lors de la 20e édition du festival Nippon Connection (Francfort).
Le comité de sélection est composé de personnes issues du monde des sciences sociales et des études japonaises d’une part, et du monde du cinéma et des études cinématographiques d’autre part. Son rôle est de sélectionner les films projetés durant les deux jours du festival.
L’édition 2021 du festival est organisé en lien avec l’équipe Populations japonaises (IFRAE & CRCAO), avec le soutien, notamment financier et logistique, de quatre laboratoires de recherche ou départements, le Centre de recherches sur le Japon (CRJ, EHESS & CNRS), le Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO, université de Paris & CNRS), l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE, INALCO, université de Paris & CNRS) et le Département d’études est-asiatiques de la Faculté des lettres de l’Université de Genève.
Le festival de films documentaires Fenêtres sur le Japon est né d’un constat : il existe entre sciences sociales – en particulier celles qui utilisent la méthode ethnographique – et films documentaires une série de liens et de croisements. Les deux proposent un regard sur le monde social à partir d’un « travail de terrain », c’est-à-dire d’une présence plus ou moins longue auprès des personnes ou sur les lieux dépeints dans les textes ou les films. Certains chercheurs et chercheuses en sciences sociales – Jean Rouch, Éliane de Latour… – prennent parfois la caméra pour pouvoir rendre compte de leurs observations dans un autre medium. Des réalisateurs, comme Mori Tatsuya, prolongent aussi leurs documentaires par des livres. Ce festival se veut une contribution au dialogue persistant entre ces deux mondes à partir d’un point d’ancrage : le Japon.
Le jury est composé à parité de chercheurs ou chercheuses en sciences sociales et de praticiens ou spécialistes du cinéma et du film documentaire. Il décerne deux prix à la fin du festival. Les deux films primés seront ensuite sous-titrés en français et feront l’objet de nouvelles projections avec les sous-titres français.