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Festival 2025 Jury du festival 2025

Le jury du festival 2025

Le rôle du jury est de décerner deux prix à l’issue du festival. Les deux films primés feront l’objet d’un sous-titrage en français et seront projetés à nouveau en 2026 à Paris et à Genève.

Ses membres sont issus à parité des mondes du cinéma et des sciences sociales.

Côté cinéma
Adrien Faucheux
Marina Galimberti
Sebastián Rodríguez Rivera

→ Côté sciences sociales
Zoé Dupré
Arnaud Grivaud
Aline Henninger

Présentations des membres du jury

  • Zoé Dupré est étudiante en master 2 LLCER – japonais à l’Inalco. Passionnée de mangas et de culture japonaise depuis l’âge de six ans, elle commence à apprendre la langue à son entrée au collège. Son parcours autant scolaire que personnel et professionnel est alors centré sur cette passion : stage en maison d’édition de mangas, année de césure au Japon en 2023-2024, membre du jury pour le « prix manga pour le prix Émile Guimet » en 2024, ou encore une exposition de dessins manga en 2025. Pour autant, le cinéma est aussi un élément important de sa vie. La passion des films et l’habitude des cinémas lui ont été transmises depuis petite. Les films de Miyazaki ont également été un élément central de sa passion pour le Japon. En licence 2, elle suit le cours de « Cinéma japonais » et écrit un dossier sur le film Aristocrats de la réalisatrice Yukiko Sode.
  • Adrien Faucheux est cinéaste auteur. Il est chef monteur de plusieurs dizaines de films de cinéma documentaire. Sa pratique est fortement influencée par sa formation en arts plastiques, son attachement au cinéma de genre et à la musique. Son dernier film, le portrait du cinéaste Denis Gheerbrant, a été produit par l’Ina et diffusé sur Ciné+. Il enseigne occasionnellement la réalisation et le montage. Il a signé pendant quatre ans la programmation « Expériences du regard » des États généraux du film documentaire de Lussas.
  • Marina Galimberti est auteure, réalisatrice et formatrice audiovisuelle et multimédia. Italienne, elle vit actuellement à Paris. Après des études universitaires en lettres et philosophie à Florence, puis de cinéma et de création hypermédia à l’université Paris 8, elle a travaillé comme monteuse et réalisatrice pour RAI 2 (Les cendres du néo-réalisme, Portraits d’un cinéma africain naissant…) et TF1 (Mémoires du Nord, Raconte-moi une tontine…).
    En 1993, avec d’autres artistes visuels elle crée Rapsode Production, une structure de production indépendante, avec laquelle elle réalise de nombreux films documentaires sur des sujets de société (Droit d’école, Villa Flores, À cœurs ouverts, Jamas vender a terra conquistada, Pas d’eau potable, Pipiteu Atikou, Baby-Loup, une crèche pas comme les autres, …), qui ont été sélectionnés et primés dans plusieurs festivals en France et à l’international.
    Dans ses dernières créations, Marina s’intéresse à la mise en espace documentaire. Sa dernière installation plurimédia « D’où VIE-tu ? », créée dans le cadre d’une résidence artistique de la Ville de Paris, a été sélectionnée à la Biennale Dak’ART en décembre 2024.
    Membre actif de la Fédération de l’audiovisuel participatif, un réseau national qui réunit des structures de production indépendantes et des télévisions locales, et propose des espaces d’expression populaire par le cinéma dans les territoires et à leurs habitants, Marina a mis en place Les Centres media locaux, en Île-de-France, aux Philippines, en Afrique, pour permettre à tout citoyen, sans exclusions, l’accès aux outils numériques et la réalisation de films participatifs (Les Chroniques du temps présent, ciné-journaux d’actualité locale présentés dans les salles de cinéma avant les longs-métrages). Elle coordonne le programme européen R.E.E.V (Rencontres et échanges d’expériences par la vidéo), un réseau international de mutualisation des savoirs sur le développement durable par l’image, soutenu par l’Union européenne.
    En tant que formatrice, Marina Galimberti a créé et dirige LE LABO, un laboratoire de création filmique qui propose des ateliers dédiés à la pratique de l’écriture et de la réalisation, en partenariat avec le CRL10 et la Ville de Paris. Elle enseigne l’écriture et la production à l’université Évry Paris-Saclay, à l’université de Nanterre, et dans le cadre de la chaire de l’Économie sociale et solidaire de l’université Gustave Eiffel (Champs-sur-Marne).
  • Arnaud Grivaud est maître de conférences à l’université Paris Cité et rattaché au CRCAO (UMR 8155). Il est spécialiste du droit public et de la politique du Japon contemporain et a notamment travaillé sur sa haute administration (thèse soutenue en 2016) et son Parlement (traduction de l’ouvrage d’Ōyama Reiko, La Diète japonaise : Pour un parlement qui débatte, Presses de l’INALCO, 2021). Il s’intéresse aux questions de représentativité et d’expertise en politique et a publié des articles sur divers domaines de politiques publiques (Covid-19, numérique, lutte contre les sectes, etc.).
  • Aline Henninger est enseignante-chercheuse en études japonaises à l’université d’Orléans (laboratoire Rémélice) et chercheuse associée à l’IFRAE. Ses recherches en études de genre portent sur les politiques éducatives en faveur de l’égalité des sexes et le sexisme scolaire, la socialisation de genre et la socialisation à la sexualité, ainsi que sur l’histoire des militantes lesbiennes dans le Japon contemporain.
  • Sebastián Rodríguez Rivera est un cinéaste mexicain, diplômé de l’École nationale des arts cinématographiques de l’UNAM et étudiant à l’université Paris-Cité au sein du master Cinéma et Audiovisuel, études cinématographiques – parcours scénario. Il écrit, réalise et monte ses propres films, explorant les liens entre le réel, la fiction et la mémoire historique. En 2021, il tourne une adaptation de Tlön, Uqbar, Orbis Tertius de Borges en un court-métrage intitulé Tlön (2024). En 2025, il tourne Cruces, court-métrage western à l’époque de la Conquête du Mexique, actuellement en post-production. Il a travaillé aussi comme monteur sur des longs-métrages de fiction tels que MenFragTos (Miguel Gastelum 2025) et des documentaires tels que Esta no es una película de rockstars [« Ceci n’est pas un film de rockstars »] (Benjamín Romero, WIP). Parallèlement, il développe une réflexion théorique sur les rapports entre cinéma et jeu vidéo. Il essaie ainsi de tenir ensemble approche théorique et analytique du cinéma, d’une part, et expérience pratique en tant que réalisateur, scénariste et monteur, d’autre part.